Les sénateurs n’insisteront pas sur l’exemption du contenu de l’utilisateur dans le projet de loi sur le streaming en ligne

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Alors que le débat sur le projet de loi C-11 au Sénat s’est terminé mercredi soir, les sénateurs ont choisi de ne pas repousser le rejet par le gouvernement libéral d’un précédent amendement du Sénat visant à exempter explicitement le contenu des utilisateurs du projet de loi.

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Les sénateurs doivent avoir leur vote final sur le projet de loi jeudi en fin d’après-midi et devraient voter en faveur de son adoption. Ce vote sera la dernière étape du processus législatif avant que le projet de loi ne reçoive la sanction royale et ne devienne loi.

Le gouvernement libéral a déclaré qu’il n’avait pas l’intention que le contenu des utilisateurs – comme les vidéos publiées sur YouTube par des créateurs numériques et des Canadiens ordinaires – soit visé par la loi sur la diffusion en continu, mais a rejeté l’amendement du Sénat qui aurait inscrit cette exemption dans le facture elle-même.

Mercredi, les sénateurs ont voté 47 contre 17 contre un amendement qui aurait vu le Sénat « insister » sur l’exemption et d’autres modifications que la Chambre rouge avait précédemment apportées à la législation.

Le sénateur conservateur Leo Housakos s’est prononcé en faveur du recul. « Le fait que nous ayons passé tant de temps et de délibérations sur ce projet de loi ne justifie pas de le ranger après un tour », a-t-il déclaré.

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L’étendue des pouvoirs du CRTC sur le contenu généré par les utilisateurs a été au cœur de la controverse en cours sur le projet de loi.

Le projet de loi C-11 vise à intégrer les plateformes de diffusion en continu comme Netflix et YouTube dans le système de réglementation auquel participent les diffuseurs et les fournisseurs de télévision traditionnels. Par exemple, les diffuseurs consacrent 30 % de leurs revenus au contenu canadien, et les fournisseurs de télévision par câble et par satellite contribuent cinq pour cent. cent de leurs revenus.

Les détails de la réglementation des plateformes numériques appartiendront au CRTC qui, une fois le projet de loi devenu loi, lancera une consultation publique sur la manière de le mettre en œuvre. Le gouvernement libéral publiera également un document appelé une orientation politique qui donnera au CRTC des instructions plus précises sur la façon dont il devrait s’y prendre.

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En vertu du projet de loi, le CRTC n’aura pas le pouvoir de contrôler ce que les Canadiens publient ou choisissent de regarder en ligne, mais il aura un pouvoir réglementaire sur les recommandations – les films, les émissions de télévision, les vidéos et les plateformes musicales comme Netflix ou Spotify suggèrent à leurs utilisateurs. . Sans un amendement pour l’exclure spécifiquement, ce pouvoir s’étendra au contenu des utilisateurs sur des plateformes comme YouTube ou TikTok.

Lorsque le projet de loi est retourné au Sénat, le sénateur Marc Gold, le représentant du gouvernement au Sénat, a présenté une motion déclarant que «l’intention déclarée du gouvernement est que le projet de loi C-11 ne s’applique pas au contenu numérique généré par les utilisateurs». Les sénateurs ont ensuite remplacé «l’intention déclarée» par «l’assurance publique».

L’idée derrière le gouvernement accordant au CRTC l’autorité sur la « découvertabilité » est qu’il pourrait ordonner aux plateformes numériques de promouvoir le contenu canadien dans leurs recommandations. Mais les créateurs numériques ont averti que de telles mesures pourraient se retourner contre eux et nuire à leur visibilité et à leurs revenus sur les marchés à l’extérieur du Canada.

Housakos a déclaré que le projet de loi « met en péril le gagne-pain de centaines de milliers de créateurs numériques canadiens, en raison de ce qu’il fera pour leur classement mondial ».

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