La police militaire canadienne n’inculpera pas une travailleuse du sexe pour avoir prétendument porté des uniformes

« Cette (menace d’accusation) est quelque chose qui m’a vraiment affecté. »

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La police militaire canadienne a décidé de ne pas inculper une travailleuse du sexe qui, selon elle, aurait utilisé illégalement des uniformes militaires.

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La police avait menacé en décembre d’inculper Christina Lea Gilchrist, une travailleuse du sexe de la région de Kingston, qui offre des rabais aux soldats canadiens pour ses services. Ils ont allégué que Gilchrist avait enfreint la loi en « utilisant illégalement des uniformes militaires », citant des photographies sur son site Web dans lesquelles elle était montrée portant ce qui semblait être des uniformes de camouflage canadiens connus sous le nom de CADPAT.

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De plus, les hauts dirigeants de la BFC Kingston ont également averti les troupes de rester à l’écart de la femme, qui se décrit comme « une fétichiste militaire ».

Mais, dans un nouveau message adressé à Gilchrist, 32 ans, la police militaire affirme maintenant avoir conclu l’enquête et qu’aucune accusation ne sera portée. « Je vous rappelle que les uniformes du CADPAT sont des articles responsables et que, si vous avez des uniformes authentiques en votre possession, même s’ils ont été achetés dans un magasin de surplus ou offerts en cadeau, ils doivent être retournés aux Forces armées canadiennes », a déclaré le maître. » a écrit le caporal Harrison Swinson du 2e Régiment de la Police militaire, détachement de Kingston, dans un courriel du 14 février.

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Gilchrist a déclaré à ce journal qu’elle était satisfaite du résultat. «Je suis très soulagé. Je sens qu’un rocher a été retiré de ma poitrine. Cette (menace d’accusation) est quelque chose qui m’a vraiment affecté.

Gilchrist, qui offre des rabais de 25 pour cent au personnel des Forces canadiennes, a souligné qu’elle avait déclaré à plusieurs reprises dans sa publicité qu’elle n’était et n’avait jamais été membre d’une armée.

Pour porter une accusation, il aurait fallu que la police militaire canadienne prouve que Gilchrist utilisait réellement des uniformes émis par les Forces canadiennes et non l’une des nombreuses copies commerciales de pantalons et de vestes de camouflage militaires canadiens disponibles.

Gilchrist a déclaré à ce journal que les avertissements donnés à la mi-décembre par les commandants militaires de la BFC Kingston aux troupes pour qu’ils restent à l’écart se sont retournés contre eux. Les militaires ayant souligné sa présence dans la région, elle a reçu de nombreux messages de militaires intéressés par ses services.

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De plus, après la publication dans ce journal en janvier de l’article selon lequel la police militaire menaçait de l’inculper, son site Internet a reçu 70 000 visites uniques en quelques jours seulement. Les efforts de la police militaire visant Gilchrist ont également suscité une couverture médiatique aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Les poursuites impliquant des individus portant des uniformes militaires sont rares au Canada et celles qui ont été intentées se sont concentrées sur des individus qui se faisaient spécifiquement passer pour des soldats canadiens.

En 2015, un homme de Cantley, au Québec, a plaidé coupable à deux chefs d’accusation de port illégal d’un uniforme militaire et de médailles. Il a été épargné de prison et condamné à une peine avec sursis assortie d’un an de probation et condamné à effectuer 50 heures de travaux d’intérêt général.

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Un autre imposteur a été arrêté par la police militaire en novembre 2011, mais pas avant que l’homme de Winnipeg ait assisté à plusieurs réceptions des Forces canadiennes et ait été présenté dans un journal local en uniforme militaire complet comme un soldat se dirigeant vers la guerre en Afghanistan.

Bien qu’il encoure une peine maximale de six mois de prison, les avocats ont recommandé qu’il ne soit pas inscrit dans un casier judiciaire. Le juge a accepté et le jeune homme a été libéré car ses motivations n’étaient pas jugées malveillantes.

Les uniformes et médailles militaires canadiens sont facilement disponibles auprès des vendeurs en ligne et dans les magasins de surplus partout au pays.

David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/abonnement

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