The documentary of the week: Sex minutes | Quick touches on sex

Porno omniprésente, éducation sexuelle défaillante, il ne manque pas d’espace pour parler de sexe avec authenticité. Savoir média l’a bien compris et a confectionné une série de capsules informatives et divertissantes qui posent des questions parfois surprenantes. On a tous quelque chose à apprendre de ses Minutes du sexe.




Il serait trop facile de dire que la série Les minutes du sexe explique tout ce qu’on a toujours voulu savoir sans oser le demander. D’abord, la formule est éculée. Puis, la série de 12 capsules d’environ 2 minutes produite par Savoir média fait plus que ça : en plus de poser des questions qui ont traversé l’esprit de tout le monde, elle en pose aussi auxquelles plusieurs d’entre nous n’ont sans doute jamais songé et dont les réponses sont intéressantes.

Des exemples, pêle-mêle : Pourquoi le pénis est-il en forme de champignon ? Est-ce qu’on peut rester coincé en faisant l’amour dans l’eau ? La position du missionnaire vient-elle d’un missionnaire ? Qu’est-ce que l’éjaculation féminine ? Pouvons-nous atteindre l’orgasme autrement qu’en stimulant les zones génitales ?

IMAGE TIRÉE DE LA SÉRIE LES MINUTES DU SEXE

Le clitoris, c’est bien plus qu’un petit bourgeon.

Anouk Mahiout, productrice déléguée sur Les minutes du sexe, raconte que les thèmes abordés n’ont pas été choisis au terme d’une enquête scientifique, mais de manière plus intuitive, au fil de discussions. « On se demandait ce qu’on aimerait savoir », résume-t-elle. Et ce n’est pas parce qu’une question paraît simple que la réponse l’est.

« J’ai appris plein de choses, admet d’ailleurs Anouk Mahiout. Comme le fait que l’hymen pouvait avoir plusieurs formes, qu’il est rare qu’il recouvre tout l’orifice du vagin et que c’est souvent plus une espèce de rideau. C’est intéressant à apprendre. Ça démystifie aussi cette histoire voulant qu’il faille absolument saigner lorsqu’on a une première relation sexuelle [vaginale] complete. »

To watch with your teenagers (yes, yes!)

The desire to inform – to educate, even – is at the heart of Minutes of sex. However, what sets this series apart from many others that seek to talk about sexuality to a wide audience is that it strikes the right tone: serious without being dry, funny without being corny, precise without being too visually explicit. .

It was a challenge to summarize concepts that are sometimes quite complicated and for which there is not always a scientific consensus in a short format and language that is accessible, humorous and inclusive.

Anouk Mahiout, executive producer on Sex minutes

“It had to not be embarrassing to watch it with a teenager or a pre-teen,” says Anouk Mahiout.

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE ARCHIVES

Karelle Tremblay

The visual language developed by Ping Pong Ping (Catherine Lepage and Simon Rivest), the agency responsible for animation and production, is inventive and eloquent. The texts are dynamic, precise and funny, and performed by two talented young actors, Karelle Tremblay and Mikhaïl Ahooja.

“I think that this series would really have its place in a secondary school sex education program,” says Anouk Mahiout who, like many other observers, deplores a lack in this area in the current program. “There is a huge amount of pornography consumption and very little understanding of what is really happening in our bodies,” she continues. Understanding what happens in our bodies and around sexuality allows us to set our limits, to make our way there. »

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