Une étude de l’Institut de recherche du CHEO ne révèle aucun lien entre la vaccination contre la COVID-19 pendant la grossesse et l’accouchement prématuré, la mortinaissance

Les chercheurs ont utilisé le registre des naissances BORN Ontario du CHEO pour identifier les nourrissons nés après au moins 20 semaines de grossesse ou pesant au moins 500 g entre le 1er mai et le 31 décembre 2021. Les informations ont ensuite été liées à COVaxON, la base de données de vaccination COVID-19 de l’Ontario. .

Sur 85 162 naissances, 43 099 étaient des personnes ayant reçu au moins une dose d’un vaccin COVID-19 pendant la grossesse, dont 99,7% d’un vaccin à ARNm, principalement ceux fabriqués par Pfizer-BioNTech ou Moderna.

La vaccination pendant la grossesse n’a pas été associée à un risque accru d’accouchement prématuré global, vécu par 6,5 % des personnes vaccinées et 6,9 % de celles non vaccinées, d’accouchement prématuré spontané, à 3,7 % contre 4,4 %, ou d’accouchement très prématuré, à 0,59 % contre 0,89 %.

Il n’y a pas non plus eu d’augmentation du risque que les bébés naissent petits pour l’âge gestationnel, à 9,1% dans le groupe vacciné contre 9,2% chez les non vaccinés, ou mortinaissance, à 0,25% contre 0,44%.

Les chercheurs ont rapporté que les résultats étaient similaires quel que soit le moment où le vaccin a été administré, le nombre de doses reçues pendant la grossesse ou le vaccin à ARNm administré.

L’étude a pris en compte des facteurs tels que l’âge de la mère à l’accouchement, l’indice de masse corporelle avant la grossesse, le tabagisme ou la consommation de substances pendant la grossesse, les problèmes de santé préexistants, les naissances vivantes antérieures et les mortinaissances, le lieu et le revenu.

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