Un ancien patron du SCRS affirme que des politiciens canadiens sont payés par des agents étrangers

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Un ancien agent d’espionnage affirme que certains politiciens canadiens sont à la solde d’agents étrangers.

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Selon Journaliste de BlacklockMichel Juneau-Katsuya, ancien chef du bureau Asie-Pacifique du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), a déclaré au comité d’éthique de la Chambre des communes : « Il y a des élus à tous les niveaux, que ce soit municipal, provincial ou fédéral, qui sont payés par gouvernements étrangers et qui n’agissent pas nécessairement dans l’intérêt du Canada.

Juneau-Katsuya a également déclaré que le problème persistait.

« Des agents étrangers tentent de recruter des élus. C’est assez facile car les élus n’écoutent pas forcément les consignes de sécurité pour se protéger.

Juneau-Katsuya ne dirait pas s’il parlait de quelques politiciens ou de beaucoup.

«Ce que nous savons avec certitude, c’est que nous avons divers pays étrangers qui ont réussi à recruter des élus – encore une fois, municipaux, provinciaux ou fédéraux – et ont été capables d’influencer de cette façon.»

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La GRC et le SCRS craignaient de voir des politiciens impliqués dans des activités, a déclaré Juneau-Katsuya, « qui étaient discutables à la lumière de leur bureau responsable ».

Le Canada n’a pas de loi fédérale exigeant la divulgation des agents étrangers payés pour faire du lobbying auprès des élus.

Un projet de loi pendant au Sénat S-237 Loi établissant le registre de l’influence étrangère nommerait publiquement tous les lobbyistes fédéraux agissant pour « un gouvernement étranger, un individu ou une entité liée à un gouvernement étranger » et exigerait la divulgation des paiements et de l’identité des clients sous peine d’amendes de 200 000 $ et de deux ans de prison.

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« La loi forcera une plus grande transparence en exposant ceux qui cherchent à influencer au nom de régimes étrangers », a déclaré le sénateur Leo Housakos (Qué.), parrain du projet de loi, au Sénat en mars.

Énumérant « des pays comme » la Chine, l’Iran et la Russie, a-t-il dit, « nous avons des preuves pour montrer qu’ils sont très actifs en ce moment à l’intérieur de nos frontières ».

Les États-Unis ont eu un aa Loi sur l’enregistrement des agents étrangers exigeant la divulgation des agents depuis 1938. Il a été initialement créé pour suivre les sympathisants nazis, il est donc évidemment toujours utile.

L’Australie en 2018 a introduit son propre Programme de transparence de l’influence étrangère. Il comprend l’enregistrement obligatoire de tous les anciens ministres agissant au nom d’étrangers.

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