S&P relève la note de l’Alberta alors que les liquidités pétrolières augmentent l’excédent de la province

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La cote de crédit de l’Alberta a été relevée d’un niveau par S&P Global Ratings, car on s’attend à ce que les prix élevés du pétrole et les mesures de gestion des dépenses maintiennent le fardeau de la dette de la province sous contrôle.

La note de crédit de cette province riche en pétrole a été relevée de A+ à AA-, la quatrième plus élevée disponible, a indiqué S&P dans une note du 18 décembre. La perspective de la note était « stable », a indiqué la société.

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L’Alberta profite de la vigueur des prix du pétrole et les redevances sur le bitume devraient être d’environ 1,8 milliard de dollars supérieures aux prévisions initiales pour l’exercice en cours, selon une récente mise à jour budgétaire. Cela a contribué à faire gonfler l’excédent budgétaire prévu du gouvernement provincial à 5,5 milliards de dollars.

« Nous prévoyons que l’Alberta sera en mesure de poursuivre sur cette lancée au cours des deux prochaines années, tout en continuant à produire des excédents après capital », a déclaré S&P.

Ces excédents devraient limiter le fardeau de la dette de l’Alberta à environ 127 pour cent des revenus d’exploitation, aidant ainsi la province à rembourser pleinement sa dette grâce à ses liquidités internes, a déclaré la société de notation de crédit. Les risques pesant sur les prévisions incluent la récession, une baisse « significative » des prix du pétrole, des changements inattendus dans les politiques ou une gestion financière inefficace, selon S&P.

La société de notation a également déclaré qu’elle pourrait relever la notation de l’Alberta au cours des deux prochaines années si la province parvenait à « diversifier de manière significative son économie et à réduire sa dépendance à l’égard des revenus tirés des ressources », même si elle jugeait cela peu probable.

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Bien que les prix du pétrole aient chuté de 9,6 % cette année dans un contexte d’offre mondiale croissante et d’une demande plus faible que prévu, ils restent en forte hausse par rapport aux creux observés au début de la pandémie de COVID-19.

—Avec l’aide d’Ari Altstedter.

Bloomberg.com

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