Sonnet 106 (Shakespeare)


La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Shakespeare, William. « Sonnet 106. » Fondation Poésie. https://www.poetryfoundation.org/poems/45102/sonnet-106-when-in-the-chronicle-of-wasted-time.

Notez que toutes les citations entre parenthèses dans le guide font référence au numéro de ligne à partir duquel la citation est tirée.

William Shakespeare est peut-être l’écrivain le plus célèbre ayant jamais écrit en anglais. Né dans la petite ville anglaise de Stratford-upon-Avon en avril 1564, il était fils d’un gantier. Shakespeare s’est marié jeune et a eu trois enfants avec sa femme Anne, avant de quitter Stratford-upon-Avon pour une destination inconnue. Dix ans plus tard, il refait surface à Londres, travaillant comme acteur avec les Lord Chamberlain’s Men. La compagnie connut un grand succès et Shakespeare devint bientôt son principal dramaturge, auteur de 36 pièces qui furent bien accueillies de son vivant. Il a également écrit plus de 150 sonnets et plusieurs poèmes plus longs. Après sa mort en 1616, ses collègues rassemblèrent ses pièces et les firent publier sous forme d’un in-folio, ce qui lui permit de devenir, comme le disait Ben Johnson, « non pas d’un âge, mais pour toujours » : toujours bien connu et étudié même aujourd’hui.

Ce sonnet, numéro 106 de la collection, est l’un des nombreux sonnets dédiés à une « belle jeunesse » anonyme (un terme que Shakespeare n’a jamais utilisé et qui a été inventé par des érudits des années plus tard). Les sonnets de la « jeunesse juste » se concentrent sur l’argument selon lequel les jeunes ont le devoir de partager leur beauté avec le monde en se mariant et en créant une nouvelle génération. Dans ce sonnet particulier, l’orateur complimente la beauté du jeune homme en affirmant que l’histoire de tous les éloges artistiques mène jusqu’au moment présent.



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