Sabrina Maddeaux : Je me présente aux Conservateurs parce que Trudeau a abandonné ma génération

Contenu de l’article

Pour savoir si un pays réussit ou échoue, il suffit de répondre à une question fondamentale. Chaque nouvelle génération est-elle dans une meilleure situation que ses parents ? Au Canada, on a longtemps supposé que la réponse serait toujours « oui ». Puis 2015 est arrivé.

Les libéraux de Justin Trudeau ont choisi non seulement d’abandonner les jeunes générations, mais aussi de voler leur avenir – et par extension celui du Canada – afin de remplir les poches des riches élites d’aujourd’hui.

Contenu de l’article

Le résultat final est une mobilité économique réduite et des opportunités perdues, qu’il s’agisse de posséder une maison, d’avoir plus d’enfants ou de développer sa propre entreprise. La douleur a été ressentie de manière disproportionnée par les jeunes Canadiens, même si, comme un cancer agressif qui ne se guérit jamais, elle s’est répandue dans tous les groupes démographiques.

En tant que millénaire, je ne sais pas si j’aurai un jour les moyens d’acheter ma propre maison. Je suis encore moins sûr de pouvoir le faire dans la communauté où je suis né et où j’ai grandi.

J’ai peur que si je déménage, mon loyer doublera pratiquement pour un espace de taille similaire. Même avec mon loyer actuel, une perte d’emploi ou une maladie inattendue pourrait être un désastre – ce qui a failli se produire pendant la pandémie.

J’insiste sur les coûts liés à la création et à l’éducation d’une famille. Et, si je le fais, à quoi ressemblerait la qualité de vie de mes enfants. Je me demande si nous pourrons vivre près de leurs grands-parents, ou même les voir régulièrement.

Cela me contrarie que tant d’amis aient déménagé pendant des heures pour s’offrir une maison, ce qui nécessitait presque toujours l’aide de la famille ou un héritage. Cela me dérange de constater que, lorsque je parle à d’autres jeunes Canadiens, ils songent souvent sérieusement à quitter l’Ontario, voire tout le pays.

Contenu de l’article

Je suis horrifié de constater que des réfugiés dorment dans les rues canadiennes en plein hiver et que des étudiants internationaux s’entassent dans des maisons de chambres sales.

Cela me met en colère que tout cela ait pu être évité et que, alors que la situation continue de s’aggraver, nos dirigeants élus continuent d’esquiver leurs responsabilités et de ne pas agir. Je suppose que c’est parce que, contrairement à moi, la plupart d’entre eux n’ont aucune expérience directe des impacts désastreux de leurs choix politiques.

C’est pourquoi nous avons besoin de nouvelles voix à Ottawa pour qui la résolution de la crise de l’abordabilité n’est pas seulement politique, mais intimement personnelle. Pour qui il est urgent de mettre en œuvre des politiques de bon sens dans des domaines allant de la finance à l’immigration et au logement, car ils comprennent les coûts humains et sociétaux d’attendre plus longtemps.

De nombreux jeunes Canadiens feraient d’excellents dirigeants élus, mais malheureusement, de nombreux obstacles les empêchent d’entrer dans l’arène. Cependant, je me trouve dans une position quelque peu unique au sein de mon groupe d’âge où j’ai une réelle chance de représenter le changement générationnel et de défendre ceux qui sont trop souvent ignorés par les politiciens.

Pour ces raisons, je prends congé de mes chroniques habituelles au National Post et je me présente comme prochain candidat conservateur fédéral dans Aurora-Oak Ridges-Richmond Hill.

Je veux faire tout ce que je peux pour reconstruire le Canada dans un endroit où chaque génération se porte mieux que la précédente. Les prochaines élections sont une occasion cruciale de le faire avant que la spirale descendante dans laquelle les libéraux de Trudeau nous entraînent n’engloutisse le pays tout entier.

Nous avons désespérément besoin de changement à Ottawa, et j’espère en faire partie intégrante.

Poste National

Partagez cet article sur votre réseau social

Source link-47