Résumé de l’Âge de la colère et description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Mishra, Pankaj. Âge de la colère. Macmillan, 2018.

Le livre de Pankaj Mishra est divisé en sept chapitres, dont un seul – « Regaining My Religion » – est divisé en deux sections. Chaque chapitre du livre tente d’aborder une période donnée de l’histoire et certaines tendances correspondantes de la pensée intellectuelle, toutes relatives aux origines de la crise mondiale actuelle. En tentant d’expliquer la montée des partis d’extrême droite, du nationalisme militant et du terrorisme, entre autres phénomènes, l’auteur entreprend un long voyage, pour la plupart chronologiquement cohérent, du XVIIIe siècle à nos jours.

Dans le premier chapitre, « Prologue : Conjectures oubliées », l’auteur avance son argument selon lequel la montée du capitalisme libéral et du libéralisme cosmopolite au XVIIIe siècle a produit des événements et des conséquences dont les ramifications se font sentir aujourd’hui à travers le mécontentement généralisé que nous constatons. Il aborde brièvement les intellectuels qu’il cite tout au long du livre, comme Rousseau. Le deuxième chapitre, « Dégager un espace : les vainqueurs de l’histoire et leurs illusions », examine de manière plus approfondie les institutions et les hypothèses occidentales qui prévalent dans l’ordre mondial actuel, soulignant leurs origines dans la France révolutionnaire et indiquant que les mythes et les idées sur lesquels le monde l’ordre qui a été construit n’a jamais fonctionné aussi bien ou égalitaire qu’on l’a fait croire. Ainsi, la dichotomie entre l’Occident et le non-Occident remonte à des siècles et est en grande partie ancrée dans les idéaux des Lumières.

Le troisième chapitre, « S’aimer à travers les autres : le progrès et ses contradictions », aborde le sujet de la rivalité mimétique, ou le processus par lequel les pays non occidentaux, souvent d’anciennes colonies, ont lutté et continuent de lutter contre des sentiments d’envie matérielle et la désir de se moderniser à la manière de l’Occident. La projection des idéaux occidentaux sur des espaces non-occidentaux a provoqué de nombreuses crises d’identité nationale qui ont été préjudiciables au bon développement et à la souveraineté indigènes. Ensuite, le quatrième chapitre, « Perdre ma religion : islam, laïcité et révolution », se concentre spécifiquement sur les anciennes victimes de l’ingérence impériale, en particulier l’Iran, afin de démontrer les effets dévastateurs des élites non occidentales adoptant les valeurs et stratégies de développement souvent contre la volonté des gens ordinaires, pour qui la modernisation n’a pas apporté les avantages escomptés.

Le cinquième chapitre s’intitule « Retrouver ma religion » et est divisé en partie I, « Nationalisme délié » et en partie II, « Vision messianique ». Il raconte la montée de l’identité nationale en tant que mobilisateur collectif et la violence et le radicalisme qui en découlent associés à sa forme plus militante, dans laquelle les gens croient qu’ils sont les « élus » par rapport aux autres groupes. « Trouver la vraie liberté et l’égalité : l’héritage du nihilisme » est le sixième et avant-dernier chapitre du livre, examinant les tentatives violentes de rébellion anarchiste et le mouvement intellectuel, dirigé par Nietzsche, appelé nihilisme. Le dernier chapitre d’Age of Anger est « Epilogue: Finding Reality », qui résume les principaux points abordés dans les chapitres précédents et revient à nos jours afin de montrer les effets des mouvements historiques dans le monde moderne.



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