Quand il s’agit de construire des maisons, concentrons-nous sur les paramètres qui comptent

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Récemment, les commissaires à l’aménagement régional de l’Ontario (RPCO) ont publié une analyse montrant que plus de 1,1 million d’unités de logement avaient été approuvées ou proposées pour la construction dans les principales municipalités de l’Ontario l’année dernière. L’analyse suggère que les municipalités sont donc en bonne voie d’atteindre l’objectif de construire 1,5 million de nouveaux logements en une décennie, le nombre que le Groupe de travail sur l’abordabilité du logement de l’Ontario a demandé pour résoudre la crise de l’offre de logements dans la province.

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À y regarder de plus près, cet argument n’est qu’une distraction de la tâche urgente de construire plus de maisons pour les Ontariens. Cela souligne la nécessité pour nous tous de nous concentrer sur des mesures plus importantes de l’offre de logements, comme les mises en chantier réelles, que la Société canadienne d’hypothèques et de logement définit comme le début des travaux de construction du bâtiment où sera situé le logement.

Le RPCO comptabilise les demandes d’unités d’habitation proposées et celles en cours de traitement, en plus de celles qui ont été entièrement ou conditionnellement approuvées. Mais une unité de logement proposée ou même une unité de logement approuvée n’est pas garantie de devenir une maison, car certains projets de logement prévus ne se réalisent pas, tandis que d’autres prennent plus de temps que prévu ou restent dans les limbes pendant un certain temps.

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De nombreux facteurs influent sur la capacité d’un projet à passer du statut proposé ou approuvé à la construction effective, notamment sa faisabilité et sa viabilité financière de base, la capacité du promoteur à obtenir un financement, les recours et la disponibilité de services tels que l’eau, les eaux usées et gaz. Même les projets qui surmontent ces obstacles peuvent prendre des années, les projets de faible hauteur dans la RGT prenant actuellement en moyenne 11 ans et les projets de grande hauteur prenant en moyenne 10 ans.

L’analyse du RPCO part de l’hypothèse erronée que toutes les unités de logement qui ont été proposées ou même approuvées sont en fait construites et deviennent des logements pour les personnes. En fait, l’expérience passée a montré qu’il y a souvent un décalage entre les unités qui ont été approuvées par les municipalités et les mises en chantier effectives. En l’absence d’une analyse complète des données, il est difficile de quantifier l’ampleur de cette inadéquation, mais étant donné qu’en moyenne au cours de la dernière décennie, les mises en chantier en Ontario ont été d’environ 75 000 unités par an, ou 750 000 en une décennie, une estimation très approximative. pourrait être supérieur à 25 %.

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Pour construire les maisons dont les Ontariens auront besoin à l’avenir et pour atteindre notre objectif commun de ramener la stabilité et l’abordabilité sur le marché du logement, nous ne pouvons pas mesurer les approbations sur l’attente d’une relation 1: 1 entre les approbations et les maisons finies. Nous devons garder un œil sur la mesure de l’offre qui compte vraiment : les mises en chantier. Après tout, ce n’est que lorsque nous commençons la construction que nous commençons vraiment à construire la maison de quelqu’un.

Dave Wilkes est président et chef de la direction de la Building Industry and Land Development Association (BILD), la voix de l’industrie de la construction de maisons, de l’aménagement de terrains et de la rénovation professionnelle dans la RGT. Pour les dernières nouvelles de l’industrie et les nouvelles données sur les maisons, visitez www.bildgta.ca.

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