Pavillon des Femmes : Un roman de vie dans le quartier des femmes


Situé dans la Chine d’avant la guerre mondiale, Pavilion of Women raconte l’histoire de Madame Wu, la matriarche très respectée d’une famille nombreuse et riche. À bien des égards, traditionnelle et conservatrice en termes de moralité, de spiritualité et de praticité domestique, elle subit une transformation significative aux trois niveaux à la suite d’une série de rencontres avec le tuteur européen de l’un de ses fils. À la conclusion du roman, elle est parvenue à une compréhension nouvelle et plus profonde d’elle-même, de sa famille et de sa culture.

Au début du roman, Madame Wu célèbre son quarantième anniversaire avec une décision capitale : elle va amener une concubine (compagnon sexuel) pour son mari dans la maison. Parce que sa parole est considérée et appliquée comme une loi dans la famille multigénérationnelle Wu, ceux à qui elle parle de sa décision répriment leur choc et leur ressentiment. Le seul membre de la famille qui réussit moins bien à cette répression est M. Wu, qui proteste en disant qu’il aime toujours Madame Wu et qu’il la trouve toujours désirable. Convaincue que sa décision est la bonne, Madame Wu garde un contrôle total sur la situation, choisit Ch’iuming, orpheline, et se retire dans une partie séparée de l’enceinte familiale, convaincue qu’elle a façonné les événements de la famille pour lui donner plus de temps. paix permanente.

La paix de Madame Wu ne dure cependant pas longtemps. Ses deux fils aînés ont des difficultés avec leur femme ; sa meilleure amie volage se révèle à la fois chaleureuse et irritante ; et les visites d’une missionnaire chrétienne deviennent de plus en plus ennuyeuses, au point que Madame Wu est encline à lui interdire l’accès à la maison. Son penchant change cependant lorsqu’elle se rend compte que son plus jeune fils, qui a besoin de développer une relation plus paisible avec sa nouvelle épouse instruite dans le monde, a besoin d’un tuteur privé. Madame Wu demande au missionnaire qui elle recommande, et le missionnaire fait en sorte que la famille Wu reçoive la visite du formidable et doux savant frère André.

Lorsque Madame Wu rencontre frère André, elle se trouve immédiatement attirée par ses idées et ses enseignements : lectrice secrète et penseuse introspective dans des circonstances où les femmes n’étaient valorisées que pour leurs capacités reproductives, Madame Wu voit son esprit et son esprit s’éveiller grâce au frère André. L’enseignement d’André. Pendant ce temps, le mariage de son fils s’améliore ; la relation entre M. Wu et Ch’iuming aboutit à une grossesse pour ce dernier ; et l’environnement de la maison est modifié par la mort soudaine de la mère de M. Wu.

Finalement, l’élève du frère André décide de quitter la maison familiale et de voyager en Amérique. Pendant un moment, les visites d’André s’arrêtent, mais elles finissent par reprendre. Madame Wu ne veut pas et/ou ne peut pas laisser sa propre éducation prendre fin. Elle voit sa conscience intellectuelle et spirituelle s’approfondir, se perdant fréquemment dans la contemplation, à la grande consternation de sa famille. Au fil du temps, une série de difficultés supplémentaires (y compris la mort du frère André et d’un autre de ses fils, ainsi que l’arrivée d’une autre concubine) poussent Madame Wu encore plus loin dans la recherche spirituelle, et elle se retrouve, elle et sa vie, à atteindre de nouvelles profondeurs. éclaircissement. Le roman se termine avec la prise de conscience par Madame Wu que son âme est vraiment immortelle.



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