Opinion : Si Ottawa compte sur le captage et le stockage du carbone, il devrait commencer à agir de cette façon

Les critiques soutiennent que le CSC n’est qu’un support vital pour les sables bitumineux, mais le plan officiel d’Ottawa en dépend pour la réduction des GES.

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Par James Millar

Le mois dernier, Pathways Alliance, le consortium des six plus grandes sociétés de sables bitumineux du Canada, a annoncé qu’il avait entamé le processus de demande d’approbation réglementaire pour construire son réseau de transport et son centre de stockage de CO2. Le projet de 16,5 milliards de dollars changerait la donne, en enfouissant 10 à 12 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an profondément sous terre au lieu de le rejeter dans l’atmosphère.

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Après deux ans et 100 millions de dollars investis, cette décision est une preuve tangible de l’engagement de l’Alliance à atteindre zéro émission nette d’ici 2050. Elle ouvre également la voie à une décision d’investissement finale sur le projet en 2025, qui lui permettrait de commencer à capter le CO2 d’ici 2050. 2030.

La réponse du gouvernement fédéral à cette annonce a été plutôt positive, même si elle a doublé les récentes critiques, soulignant que des progrès encore plus tangibles étaient nécessaires. Plus malheureux ont été rapportés par des environnementalistes affirmant, comme ils le font habituellement, que le captage et le stockage du carbone (CSC) ne contribueront pas à réduire notre problème climatique et que le CSC est simplement un moyen pour l’industrie pétrolière et gazière de continuer à augmenter sa production.

Ce discours « tout sauf le CSC » se poursuit malgré le fait que le projet Weyburn-Midale en Saskatchewan ait stocké en toute sécurité près de 40 millions de tonnes de dioxyde de carbone depuis 2000, et que le Canada continue de peser bien au-dessus de notre poids, avec 15 pour cent de la capacité mondiale de stockage de CO2 malgré la production de CO2. seulement 1,8 pour cent des émissions mondiales.

On pourrait penser que dans un monde qui rejette chaque année 38 milliards de tonnes de CO2 dans notre ciel, toute action d’un gros émetteur visant à ralentir ce train de marchandises serait adoptée. Mais ce n’est pas le cas.

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Oui, le secteur pétrolier et gazier est le plus grand émetteur du Canada, représentant 28 pour cent des émissions annuelles de gaz à effet de serre de notre pays. Mais plutôt que de s’attaquer aux progrès progressifs ou même au concept même de captage et de stockage du carbone, les critiques devraient demander des comptes aux sociétés pétrolières et gazières et aux gouvernements et faire pression sur eux pour qu’ils respectent leurs engagements respectifs.

Lire les documents : L’actuel Canada Plan de réduction des émissions s’attend à ce que la capacité nationale de CSC fasse plus que tripler, en ajoutant des installations capables de capturer et de stocker au moins 15 millions de tonnes par an (MMtpa) d’ici 2030. Certains observateurs ont suggéré que l’objectif est trop bas et devrait en réalité être plus proche de 20 MMtpa. Quoi qu’il en soit, avec la séquestration actuelle oscillant dans la fourchette de quatre MMtpa, cela représente de nombreux projets de CSC qui doivent être construits en peu de temps, Pathways étant de loin le plus important.

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Ainsi, alors que la Pathways Alliance a déclaré haut et fort qu’un soutien budgétaire et une certitude politique semblables à ceux disponibles aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni doivent être mis en place ici pour pouvoir mettre les pelles dans le sol, le gouvernement fédéral ne fait que Elle a tout autant besoin de l’Alliance si elle veut respecter ses propres engagements climatiques déclarés.

Poste financier

James Millar est l’ancien président-directeur général du Centre international de connaissances CCS.

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