Opinion: Avec un meilleur accès aux données, les chercheurs en santé de l’Alberta peuvent s’attaquer au vrai problème: les dépenses inutiles

Un système de santé efficace fait partie intégrante de toute mesure de la qualité de vie et constitue l’essence même d’une société bienveillante et compatissante.

Dr Trevor Theman, Rachel Notley et des dizaines de cadres de la santé, de médecins, d’infirmières et de légions de soignants de première ligne se sont engagés à servir leurs concitoyens albertains. Nous voulons tous que les services soient meilleurs, plus accessibles et reflètent la société dans laquelle nous voulons vivre.

Projet de loi 201 (le

Loi sur les normes de prestation des soins de santé publique

), introduit par Notley (et plus tard rejeté par les députés de l’UCP), a donné le ton à cette vision en s’attaquant aux douleurs les plus importantes ressenties par les patients lorsqu’ils recherchent des soins et naviguent dans le système. C’était un bon pas en avant dans la réflexion, cependant, le succès dans la création d’un système durable dépend de la résolution du vrai problème – les dépenses inutiles.

Le Journal de l’Association médicale canadienne récemment signalé qu’environ 30 % des tests et des traitements dans le domaine de la santé sont soit inutiles, soit nocifs. En utilisant l’estimation des dépenses de 20 milliards de dollars du Dr Theman, cela signifie qu’environ 6 milliards de dollars pourraient être gaspillés, de sorte que nous pouvons supposer qu’au moins 3 milliards de dollars sont disponibles pour être réaffectés afin d’améliorer l’accès.

Le Health Quality Council of Alberta est en effet un joyau de notre système de soins de santé et peut jouer un rôle dans ce défi s’il est habilité à le faire. L’ACHQ publie un excellent rapport du comité des soins primaires qui transmet des données sur plusieurs éléments de la pratique, de la qualité et de l’utilisation aux 4 500 médecins de famille de la province. L’utilisation des données pour éclairer la pratique est essentielle pour traiter les dépistages de faible valeur et manqués pendant que nous forgeons un système durable.



L’HQCA a besoin d’un accès illimité aux données sur la pratique, prévu par la loi, pour guider efficacement les médecins dans l’amélioration de leur pratique. Malheureusement, en raison d’une mauvaise application de la loi sur l’information sur la santé, HQCA n’a pas reçu de données de laboratoire depuis plus de deux ans. L’impasse de la confidentialité qui bloque les données de la HQCA a atteint un niveau absurde où les avocats de l’Alberta Health Services/Alberta Labs s’efforcent de régler le problème d’accès aux données avec les avocats de la HQCA. Ironiquement, les frais juridiques des deux côtés sont aux frais des contribuables.

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