L’étranger dans les bois


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Finkel, Michael. L’étranger dans les bois : L’histoire extraordinaire du dernier véritable ermite. Knopf, 2017. Relié.

Le livre non-fictionnel de Michael Finkel est divisé en 28 chapitres. Il décrit la vie de Christopher Knight, disparu dans les bois du Maine en 1986 à l’âge de 20 ans. Il a survécu pendant 27 ans grâce à son ingéniosité, sa discipline et les biens matériels qu’il a volés dans les cabanes voisines lors de plus de 1 000 cambriolages. Pendant tout ce temps, Knight a eu une seule interaction verbale avec d’autres personnes. Le livre détaille l’expérience de la capture de Christopher Knight, comment il a survécu et vécu dans les bois, ainsi que sa vie après son arrestation.

Le livre se lit comme un long métrage dans un langage simple mais convaincant. Finkel change de point de vue en fonction de la perspective du récit. Il va du point de vue à la troisième personne au point de vue à la première personne en passant par un point de vue omniscient à la troisième personne.

Le livre s’ouvre avec Knight, âgé d’environ 47 ans, quittant son camping vers la fin de l’hiver 2013 pour voler de la nourriture dans les chalets voisins. Il est au bord de la famine après avoir survécu à l’hiver avec ce qu’il a volé l’automne précédent. C’est ainsi qu’il a survécu au cours des 27 dernières années. Il se déplace à travers les bois avec une précision et une habileté incroyables, parvenant à ne laisser aucune empreinte et à éviter les feux de sécurité. Lorsqu’il ouvre le congélateur du Pine Tree Camp, une alarme récemment installée se déclenche.

Terry Hughes, un garde-chasse du Maine qui est au courant de la présence de Knight depuis près de deux décennies, a fait installer l’alarme à Pine Tree Camp. Il est réveillé par l’alarme au milieu de la nuit. Alors qu’il rassemble son équipement pour capturer Knight, il alerte Diane Vance, une soldate de l’État du Maine qui connaît également l’ermite depuis deux décennies.

Hughes appréhende Knight alors qu’il sort de Pine Tree. Knight laisse tomber son sac à dos rempli de nourriture volée et n’offre aucune résistance. Vance arrive pour procéder à l’arrestation. Une fois que Knight commence à parler, elle est étonnée de sa volonté de dire la vérité.

Finkel présente les perspectives des propriétaires de chalets. Certains ont été victimes de plusieurs vols, d’autres de quelques vols. Les résidents permanents n’ont jamais été volés. Tous se réfèrent à Knight comme à l’ermite. Les réactions varient de la pensée que l’ermite était inoffensif au sentiment d’être violé et privé non seulement d’objets matériels, mais aussi de tranquillité d’esprit.

L’auteur traverse les sept mois de prison des Chevaliers avant de comparaître devant le tribunal. Finkel décrit le cirque médiatique autour de la capture de l’ermite du Maine et sa propre fascination pour Knight. Entrecoupé de l’histoire de Knight et des détails de sa survie, l’auteur raconte ses contacts avec Knight à travers des lettres et éventuellement à travers des entretiens personnels.

Finkel élargit son champ d’investigation en s’entretenant avec des experts sur les troubles de la personnalité, l’histoire de la solitude dans notre société et la nécessité scientifique du contact humain. Parallèlement au thème des valeurs aberrantes, Finkel explore la définition de la folie, se demandant s’il est insensé de vouloir échapper à une société insensée.

Vers la fin du livre, Finkel décrit le procès et la peine de Knight qui comprennent une semaine supplémentaire de prison et un an de probation qui comprend des contrôles hebdomadaires, des conseils psychologiques et une amende de 2 000 $.

Finkel décrit comment Knight rentre chez lui pour vivre avec sa mère, se voit confier un emploi par son frère et devient un libéré conditionnel modèle. Finkel rencontre Knight une fois de plus chez lui, où il voit que Knight ne va pas bien même si tous ceux qui l’entourent pensent qu’il s’adapte. Il parle de la mort et de ses expériences en voyant « la Dame des Bois » un hiver alors qu’il était au bord de la famine.

Dans le dernier chapitre, Finkel décrit comment il panique après avoir réalisé que Knight pourrait se suicider. Finkel s’approche de lui, Knight refuse tout contact ultérieur. Finkel doit suivre les progrès des Chevaliers grâce aux connaissances qu’il a rencontrées. Finkel se demande à quoi aurait ressemblé la vie de Knight s’il n’avait jamais été capturé, pensant que s’il n’y avait eu aucune trace de lui, cela aurait pu être une vie de pure perfection.



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