Les libéraux ordonneront au CRTC de ne pas toucher aux médias sociaux avec la réglementation de la diffusion en continu

Le contenu généré par les utilisateurs et le contenu qui n’est disponible que sur les plateformes de médias sociaux seront exclus en vertu de l’orientation stratégique proposée.

Contenu de l’article

OTTAWA — Le gouvernement libéral ordonnera au CRTC de ne pas réglementer le contenu des utilisateurs de médias sociaux alors qu’il met en œuvre la controversée Loi sur la diffusion en continu en ligne.

Publicité 2

Contenu de l’article

Le contenu créé par les créateurs de médias sociaux et le contenu qui n’est disponible que sur les plateformes de médias sociaux seront exclus en vertu de la directive politique proposée à l’organisme de réglementation.

«Les directives proposées… tiennent compte des engagements publics du gouvernement visant à garantir que la Commission ne réglementerait les plateformes de médias sociaux que dans la mesure où elles agissent comme des diffuseurs et non comme les éléments de médias sociaux de leurs services, qui incluent tout contenu créé et téléchargé par les utilisateurs quotidiens. (communément appelé contenu généré par les utilisateurs) », a déclaré le gouvernement dans des documents mis à la disposition des médias.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

La controverse sur l’autorité de réglementation que le CRTC aurait sur le contenu généré par les utilisateurs – comme les vidéos YouTube ou TikTok publiées par des Canadiens ou des créateurs numériques – a suivi le projet de loi pendant deux ans. Le gouvernement libéral a refusé d’exclure les médias sociaux dans le projet de loi C-11 lui-même. Les opposants ont soutenu qu’il était important de définir l’exclusion dans la loi, pour des raisons telles que le fait de considérer que les futurs gouvernements peuvent inverser une orientation politique du CRTC plus facilement qu’ils ne peuvent modifier une loi.

La loi sur le streaming en ligne est entrée en vigueur il y a un peu plus d’un mois. Il met en place le CRTC pour intégrer des plateformes de diffusion en continu comme Netflix et YouTube dans le système de contenu canadien auquel contribuent déjà les diffuseurs et les fournisseurs de télévision traditionnels, assurant ainsi plus de financement pour la création de contenu canadien.

Publicité 4

Contenu de l’article

La loi elle-même limite les pouvoirs du CRTC sur le contenu des utilisateurs à la « découvertabilité » – ordonnant aux plateformes numériques de présenter davantage de contenu canadien dans les films, les émissions de télévision et la musique qu’elles recommandent à leurs utilisateurs. L’exclusion des médias sociaux dans l’orientation de la politique signifierait que ces dispositions ne s’appliqueraient pas aux publications des utilisateurs sur YouTube, par exemple, une perspective de créateurs numériques qui dépendent de ces plateformes a sonné l’alarme.

Mais les pouvoirs de découverte s’appliqueraient au contenu sur d’autres plateformes de streaming comme Netflix ou Disney+. Le gouvernement a déclaré qu’il demanderait au CRTC de mettre en œuvre les « exigences de découvrabilité d’une manière qui minimise la nécessité de modifier les algorithmes des entreprises de radiodiffusion et qui, dans la mesure du possible, augmente le choix pour les utilisateurs ».

Publicité 5

Contenu de l’article

Des hauts fonctionnaires ont déclaré lors d’un briefing technique qu’un élément de l’orientation politique reconnaît que le CRTC pourrait utiliser ses pouvoirs de découverte d’une manière qui conduirait les plates-formes à modifier leurs algorithmes, et l’idée est de minimiser ces cas.

Le CRTC ne peut pas dire à un service de streaming comme Amazon Prime ou Spotify d’apporter des modifications spécifiques à ses algorithmes. Mais il peut dire qu’ils doivent inclure plus de contenu canadien dans leurs recommandations ou suggestions, ce qui les obligerait à modifier les algorithmes qui créent ces recommandations.

Le CRTC sera également invité à faire de la redéfinition du contenu canadien une priorité. Ce processus comprendrait « des consultations auprès des Canadiens, des membres des secteurs de la création et de la production et d’autres parties intéressées ».

Le gouvernement tiendra une consultation de 45 jours sur le projet d’orientation politique avant de publier une version finale.

Contenu de l’article

commentaires

Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion animé mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail. Vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur vous suivez des commentaires. Consultez nos directives communautaires pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster vos paramètres de messagerie.

Rejoindre la conversation

Source link-46