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L’avocat d’un artiste de drag affirme qu’une récente décision d’un tribunal de l’Ontario indique que les personnes qui utilisent de dangereuses insultes anti-LGBTQ ne peuvent pas se cacher derrière certaines protections de la liberté d’expression pour se protéger de toute responsabilité juridique.
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La décision rendue ce mois-ci à Thunder Bay, en Ontario, ouvre la voie au client de l’avocat Douglas Judson pour intenter une action en diffamation contre un homme qui aurait utilisé une insulte sur sa page Facebook « média/information » auto-identifiée pour accuser les artistes de drag de comportement prédateur.
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En rejetant la tentative de l’homme de faire rejeter la poursuite avant le procès, le juge a écrit que le terme « toiletteur » est une insulte et que ses commentaires décrivant les artistes comme tels perpétuent des mythes et des stéréotypes blessants à l’égard des personnes LGBTQ.
La décision indique que l’homme affirmait que la poursuite visait à étouffer ses commentaires sur une question d’intérêt public, arguant qu’il exprimait son opinion sur l’actualité et sur la prétendue promotion par CBC du spectacle de drag dans une bibliothèque de Dryden, en Ontario.
Mais le juge a écrit que les commentaires en cause concernaient les motivations des organisateurs et des participants du spectacle de dragsters et non une question d’intérêt public.
La juge Tracey Nieckarz de la Cour supérieure de l’Ontario a écrit que la poursuite n’avait pas « les caractéristiques d’une procédure de « bâillon », mais plutôt une légitime défense de la réputation contre des allégations graves. »
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 31 décembre 2023.
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