Les gestionnaires de la fonction publique fédérale bénéficient d’une certaine souplesse dans la façon dont ils appliquent la politique de retour au pouvoir

Un employé à temps plein pourrait passer deux semaines au bureau puis deux semaines à travailler à la maison, et être en conformité avec la politique de travail hybride

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Le dirigeant principal des ressources humaines du gouvernement fédéral a émis une directive à l’intention des gestionnaires de la fonction publique qui leur donne une certaine souplesse dans l’application de la nouvelle politique de retour au travail.

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Le note de service de Christine Donoghue, directrice des ressources humaines donne aux gestionnaires la possibilité de permettre aux employés de remplir leurs heures de bureau prescrites – 40 à 60% de leur horaire de travail – sur une base hebdomadaire ou mensuelle.

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Cela signifie, par exemple, qu’un employé à temps plein pourrait passer deux semaines au bureau puis deux semaines à travailler à la maison, et être en conformité avec la politique de travail hybride du gouvernement.

« Les lieux de travail varient d’une organisation à l’autre ; les administrateurs généraux doivent faire preuve de discrétion et s’adapter à leurs besoins opérationnels », lit-on dans la note de service.

Plus tôt ce mois-ci, la présidente du Conseil du Trésor et députée d’Ottawa-Vanier, Mona Fortier, a annoncé que les fonctionnaires devront retourner au bureau deux ou trois jours par semaine d’ici la fin mars.

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Fortier a déclaré que la politique est conçue pour apporter justice, équité et cohérence au travail fédéral puisque certains ministères ont déjà des employés au bureau régulièrement, tandis que d’autres n’en ont pas.

La nouvelle politique doit commencer le 16 janvier et être pleinement en vigueur d’ici la fin mars.

La directive de Donoghue donne aux cadres supérieurs plus d’informations sur la façon de mettre en œuvre le mandat de retour au bureau.

Il décrit également les exemptions potentielles, dont certaines ne seraient accordées qu’après consultation avec le bureau du directeur des ressources humaines. Les exemptions potentielles comprennent :

• « Cas exceptionnels » où un sous-ministre peut démontrer une augmentation mesurable de l’efficacité grâce au télétravail

• Départements de technologie de l’information (TI) où des exemptions sont requises pour le recrutement et la rétention du personnel clé

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• Employés embauchés pour travailler à distance avant le 16 mars 2020, date à laquelle le gouvernement a demandé pour la première fois aux fonctionnaires de commencer le télétravail dans le cadre de sa réponse à la pandémie de COVID-19

• Employés autochtones dont l’emplacement au sein de leur communauté « est essentiel à leur identité »

• Les employés qui ont la permission de travailler à distance dans des endroits à plus de 125 kilomètres de leur site de bureau désigné

Les employés immunodéprimés peuvent également demander un accommodement. D’autres « exemptions exceptionnelles » seront déterminées au cas par cas, indique le mémo, en fonction de considérations telles que la maladie, des circonstances atténuantes ou des besoins opérationnels à court terme.

Chaque département sera responsable de la mise en place de programmes de vérification pour s’assurer que les employés respectent la politique de retour au travail.

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« Les gestionnaires qui cherchent à assurer la conformité ont des outils à leur disposition, y compris plusieurs actions administratives », conseille la note. « Les gestionnaires devraient discuter avec leurs équipes de relations de travail et s’assurer que les circonstances individuelles sont examinées au cas par cas.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), le plus grand syndicat de la fonction publique du pays, a déjà annoncé l’élaboration de lignes directrices pour aider les fonctionnaires qui souhaitent déposer des griefs individuels fondés sur la politique.

Les syndicats de la fonction publique ont fait valoir que le lieu où les employés du gouvernement exercent leur travail devrait faire l’objet de négociations après près de trois ans de télétravail imposé par la pandémie, mais Fortier a catégoriquement rejeté cette idée.

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Dans une entrevue plus tôt cette semaine, Fortier a déclaré que le mandat de retour au pouvoir du gouvernement fédéral n’est pas une question à trancher à la table des négociations collectives. « C’est le droit de l’employeur, c’est le droit de la direction », a insisté Fortier.

Les fonctionnaires du gouvernement de l’Ontario sont de retour au travail trois jours par semaine depuis avril, tandis que les fonctionnaires du Québec passent deux jours par semaine au bureau pendant la majeure partie de l’année.

L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) a exigé l’arrêt du plan de retour au pouvoir du gouvernement, le pays faisant face à la « triple menace » de la COVID-19, de la grippe et du virus respiratoire syncytial (VRS).

L’AFPC a déposé une plainte au sujet du plan de retour au travail du gouvernement auprès de la Commission fédérale des relations de travail. Il soutient que le gouvernement ne peut pas modifier les conditions de travail pendant les négociations avec ses syndicats.

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