Les entreprises canadiennes sont-elles prêtes pour le reporting ESG obligatoire ?

Le rapport de PwC Canada identifie les obstacles, les avantages et les meilleures pratiques pour que les entreprises canadiennes adoptent les prochaines exigences de déclaration imposées par le gouvernement fédéral

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La plupart des entreprises canadiennes ont pris à cœur le message dont elles ont besoin pour rendre compte de leurs initiatives environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). C’est une bonne nouvelle étant donné que de nouvelles exigences réglementaires sont imminentes.

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En ce qui concerne les rapports ESG, « les entreprises canadiennes ont montré qu’elles écoutaient et qu’elles prenaient des mesures », déclare Sarah Marsh, associée, responsable nationale des rapports ESG et de l’assurance, PwC Canada. « De plus en plus d’entreprises ont des rapports de développement durable et ESG. »

Mais ce que de nombreuses organisations ne saisissent pas exactement, ce sont les divulgations qu’elles doivent inclure dans leurs rapports, comment recueillir ces informations, s’assurer qu’elles sont crédibles et comment les signaler.

Ce manque de clarté conduit de nombreuses personnes à rater des opportunités clés avec des parties prenantes qui recherchent de plus en plus des rapports ESG complets et mesurables. Les investisseurs, les clients et les employés ont besoin de ces mesures pour prendre des décisions clés – et ils ne se contentent pas de déclarations dénuées de sens qui ne sont pas orientées vers l’action ou pourraient être perçues comme de l’écoblanchiment. Dans le même temps, les régulateurs renforcent leurs exigences de reporting ESG.

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La Securities and Exchange Commission des États-Unis, la Commission européenne et les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont déjà élaboré ou devraient publier prochainement de nouvelles divulgations liées au climat alignées sur le groupe de travail sur les divulgations financières liées au climat (TCFD). PwC constate que ces attentes en matière de reporting ESG vont bien au-delà des entreprises publiques et des sociétés financières, alors que les investisseurs et les chaînes d’approvisionnement continuent de pousser les initiatives ESG sur les marchés privés. Bien que ces divulgations pourraient être obligatoires en 2024, Marsh note que 59 % des entreprises canadiennes ne mentionnent pas les principes de la TCFD dans leurs rapports, selon Aperçu des rapports ESG canadiens 2023 de PwC rapport. « Il y a du travail à faire », ajoute Marsh.

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Adopter une approche holistique

La première chose est que les entreprises devraient abandonner toute approche cloisonnée du reporting ESG qu’elles ont pu utiliser dans le passé, déclare Marsh. Selon le rapport ESG de PwC Canada, 84 % des entreprises n’intègrent pas actuellement leur performance ESG à leurs rapports financiers et de gestion des risques.

Au lieu de cela, ils doivent visualiser les mesures non financières des éléments ESG tels que le changement climatique, la diversité et l’inclusion, la santé et le bien-être et la gestion de la chaîne d’approvisionnement de manière globale – et les rapporter collectivement. « Être clair à ce sujet est un tremplin si important », déclare Marsh. « Si vous n’êtes pas en mesure de le faire, les investisseurs seront mis au défi de faire cet investissement. »

Les organisations doivent également cesser de considérer le reporting ESG comme une opportunité promotionnelle. Bien que le respect des directives ESG place certainement les organisations sous un jour positif, mettre en évidence de vagues réalisations sans fournir de preuves d’efforts concrets en matière de développement durable dans les rapports financiers d’une entreprise peut se retourner contre lui.

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« Il ne s’agit pas d’un document de marketing », déclare Marsh. « Ce sont des risques qui ont un impact sur votre entreprise de manière financière et non financière. » Elle dit que les entreprises qui comprennent parfaitement que cette approche est liée à la création de valeur ont le meilleur succès auprès des investisseurs. Ils évitent les accusations de greenwashing et préviennent les retombées sur la réputation.

Les cibles ont besoin de plans d’action crédibles

Les entreprises canadiennes doivent également identifier exactement les objectifs ESG qu’elles souhaitent établir et élaborer un plan définitif sur la manière d’atteindre ces objectifs et dans quels délais, conformément aux exigences réglementaires. Cela pourrait impliquer de prendre un engagement net zéro en suivant les émissions de gaz à effet de serre ou en intégrant les divulgations des risques liés à la nature et à la biodiversité – ou en faisant rapport sur la diversité et le genre et l’inclusion LGBTQ2+ ou en adoptant un cadre de réconciliation autochtone.

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Une partie de ce processus devrait également consister à déterminer quels membres de l’organisation seront chargés de ces initiatives ESG. De plus en plus, les entreprises font appel à la fonction financière pour diriger leur reporting ESG, en capitalisant sur leur expertise en gestion des risques et en collecte de données, ainsi que sur leur connaissance des objectifs réglementaires en constante évolution. Marsh affirme que l’intégration d’équipes ESG avec des équipes financières pour le reporting ou avec des équipes opérationnelles pour l’amélioration des performances peut aider les organisations à identifier et à gérer avec succès les risques et opportunités auxquels leur organisation est confrontée.

Mais il peut toujours être nécessaire de faire appel à des experts externes. Seulement 29 % des entreprises canadiennes obtiennent actuellement une assurance externe de leurs rapports ESG. Cela signifie que beaucoup n’apportent pas la gravité et le sens de la crédibilité à leurs divulgations ESG, ce que les parties prenantes recherchent. Ils n’obtiennent pas non plus d’informations d’analyse comparative critiques de la part de fournisseurs externes sur leurs concurrents, ce qui leur fournirait des informations clés sur la manière d’améliorer leur propre reporting ESG.

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Étant donné que 2024 approche à grands pas, les organisations canadiennes n’ont pas de temps à perdre pour élaborer des objectifs de reporting ESG solides. Ceux qui ne se conforment pas à l’exigence de divulgation de la TCFD pourraient être soumis à l’application de la réglementation et à des litiges potentiels.

Mais plus important encore que de se heurter aux régulateurs, un reporting ESG complet peut offrir aux entreprises un avantage concurrentiel, les parties prenantes les voyant sous le meilleur jour possible.

« Ce rapport est destiné aux marchés des capitaux et doit être de qualité pour les investisseurs », déclare Marsh. « Mais cela doit également trouver un écho auprès d’autres parties prenantes à l’intérieur et à l’extérieur de votre organisation.

« Il doit raconter une histoire sur ce que vous faites et pourquoi. »

Cette histoire a été créée par Le contenu fonctionnela division de contenu commercial de Postmedia, au nom de PwC Canada.

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