L’économie canadienne stagne, mais évite la contraction en mai

La croissance des industries productrices de services a été contrebalancée par une baisse des industries productrices de biens

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L’expansion économique du Canada a montré des signes de modération en mai et en juin, après avoir commencé l’année en force face à une inflation élevée et à des taux d’intérêt en hausse.

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La production en juin était sur la bonne voie pour une légère augmentation de 0,1 % après avoir stagné en mai, Statistique Canada dit vendredi. Cela fait suite à trois mois de forte croissance entre février et avril qui ont contribué à alimenter une solide expansion au deuxième trimestre, que l’agence a estimée à environ 4,6 % en rythme annualisé.

Les résultats montrent une image d’une économie qui n’a pas été touchée par le ralentissement mondial au cours de la première partie de l’année, mais qui pourrait entrer dans une période de croissance beaucoup plus lente.

La Banque du Canada a relevé son taux directeur de référence de plus de deux points de pourcentage depuis mars pour ralentir l’inflation élevée depuis quatre décennies, et devrait continuer à augmenter d’au moins un autre demi-point de pourcentage lors de sa prochaine décision politique en septembre.

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Le chiffre de la croissance au deuxième trimestre était encore plus fort que le rythme annualisé de 4 % estimé par la banque centrale au début du mois, et représente une accélération par rapport à la croissance de 3,1 % au premier trimestre.

« La Banque du Canada est toujours sur la bonne voie pour proposer une autre hausse de taux non standard lors de sa prochaine réunion », a déclaré Andrew Grantham, économiste à la Banque Canadienne Impériale de Commerce, dans un rapport aux investisseurs.

Le dollar canadien a peu changé dans le rapport, en baisse de 0,2 % à 1,2838 $ pour un dollar américain à 8 h 51 à Toronto. Les rendements des obligations du gouvernement canadien à deux ans ont augmenté d’environ quatre points de base pour atteindre 2,97 %.

Alors que l’économie mondiale a été durement touchée par la hausse des coûts de l’énergie, l’économie canadienne axée sur les ressources a profité des prix élevés du pétrole, des céréales et de l’essence. Le rythme soutenu du premier semestre reflète également les effets de la réouverture plus tôt cette année, après les verrouillages stricts liés au COVID l’hiver dernier.

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