Le gouvernement du Manitoba veut saisir la maison de l’ancien entraîneur accusé d’agressions sexuelles

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Le gouvernement du Manitoba cherche à saisir la maison d’un ancien entraîneur de football accusé d’avoir agressé sexuellement des élèves.

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Le gouvernement demande à la Cour du Banc de la Reine de lui accorder la résidence de Kelsey McKay en vertu de la Criminal Property Forfeiture Act.

McKay fait face à des accusations d’agression sexuelle, de contacts sexuels et de leurre impliquant huit anciens élèves qu’il a entraînés dans des écoles secondaires de Winnipeg.

Aucune des accusations n’a été prouvée devant le tribunal et McKay n’a pas encore plaidé coupable.

La loi provinciale permet au gouvernement de saisir des biens qui sont le produit d’un crime ou qui ont servi à en commettre un, même dans certains cas où il n’y a pas eu de condamnation criminelle.

Le directeur de la confiscation des biens criminels allègue dans une déclaration que la maison de McKay était un élément clé de ses crimes présumés car c’était un endroit privé pour emmener les plaignants.

« Le bien immobilier servait d’emplacement unique sur lequel le défendeur McKay avait un contrôle et un accès exclusifs », lit-on dans la déclaration.

McKay n’a pas encore répondu à la réclamation. Aucun avocat ne figurait dans les documents judiciaires.

Le gouvernement du Manitoba vend les biens saisis et redistribue l’argent aux programmes de prévention du crime. Depuis 2009, quelque 20 millions de dollars ont été versés à des entités telles que les forces policières, Échec au crime et des groupes communautaires à but non lucratif.

McKay, 51 ans, a été arrêté en avril après que cinq plaignantes ont affirmé avoir été agressées sexuellement alors qu’elles étaient étudiantes et qu’elles jouaient au football entre 2004 et 2011.

Deux semaines plus tard, d’autres accusations ont été portées après que trois autres plaignants se soient manifestés.

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