L’Arabie Saoudite lance un fonds pour le cinéma arabe avec en tête d’affiche le biopic de la chanteuse Umm Kulthum interprété par Mona Zaki Le plus populaire à lire absolument Inscrivez-vous aux newsletters de variétés Plus de nos marques

Monia

L’Autorité générale du divertissement (GEA) d’Arabie saoudite a lancé un nouveau fonds cinématographique appelé Big Time Investment pour stimuler la production de films arabes de qualité et a annoncé une série de longs métrages égyptiens avec en tête d’affiche un biopic de l’icône égyptienne Umm Kulthum, considérée comme la plus grande chanteuse du monde arabe. .

Le célèbre réalisateur égyptien Marwan Hamed, dont l’épopée « Kira et El Gen » sur la résistance locale à l’occupation britannique est un succès récent, réalisera le film intitulé « El Set ». La star égyptienne Mona Zaki incarnera Kulthum qui, à partir de la fin des années 1920, est devenue la première chanteuse arabe de premier plan à diffuser son travail auprès des masses via les nouvelles technologies de l’époque : la radio, le phonographe, le cinéma et la télévision.

Le fonds a été annoncé au Caire par le président de la GEA, Turki Alalshikh, qui a déclaré que la GEA servirait de sponsor principal du fonds d’environ 130 millions de dollars, le ministère de la Culture agissant en tant que co-sponsor, selon l’agence de presse officielle saoudienne.

De plus, plusieurs sociétés saoudiennes spécialisées contribueront au fonds, notamment Sela Studio, SMC Company, Rotana Audio Visual Co. et Benchmark Company.

Le nouveau fonds Big Time Investment, qui visera à faire germer environ 20 titres arabes par an, fait suite au lancement du Red Sea Fund par la Red Sea Film Foundation d’Arabie Saoudite, une organisation à but non lucratif liée au Red Sea Film Festival qui fournit des services co- financement principalement pour les films d’art arabes.

Parmi les titres actuellement projetés au Festival du Film de Berlin qui ont reçu un financement du Fonds de la Mer Rouge figurent « Who Do I Belong To » de la réalisatrice tunisienne Meryam Joobeur, « Black Tea » du réalisateur africain basé en France Abderrahmane Sissako et le long métrage documentaire de la réalisatrice libanaise Myriam El-Hajj « Journaux du Liban » « À qui ai-je appartenir. »

Source-111