La FTC est autorisée à enquêter sur les accords Sony et Ubisoft dans le cas de fusion Microsoft et Activision avec une mise en garde

La FTC est autorisée à enquêter sur les accords Sony et Ubisoft dans le cas de fusion Microsoft et Activision avec une mise en garde

Alors que l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft pour 68,7 milliards de dollars a finalement été finalisée, la bataille juridique entre Microsoft et la FTC pour la maintenir fermée se poursuit.

Il y a quelques semaines, l’avocat du régulateur a demandé au juge administratif l’autorisation de rouvrir l’enquête sur les accords signés par Microsoft avec Sony et Ubisoft, ce dernier ayant ouvert la voie à l’approbation de la CMA britannique et, finalement, à la réalisation de la fusion. .

Le juge administratif a récemment fait droit à cette demande, mais seulement en partie.

L’apparence de Appel du devoir sur différentes plateformes et services est l’un des points centraux de l’affaire.

Le juge mentionne qu’il existe de bonnes raisons de rouvrir l’enquête, mais ajoute que la demande de l’avocat de la FTC concernant la possibilité d’exiger 20 documents et 15 interrogatoires des parties est « disproportionnée », encore plus par rapport aux 39 documents et 25 interrogatoires. demandée au cours des cinq mois de la phase de découverte.

En tant que tel, l’avocat chargé de la plainte de la FTC est autorisé à demander seulement 6 documents à Microsoft et 6 à Activision, plus 6 demandes de renseignements à Microsoft et 3 à Activision, en plus d’une déposition d’entreprise de chacun.

Le juge a également ordonné que tout document ou témoignage demandé par la FTC ne puisse pas faire double emploi ou cumuler des preuves fournies précédemment. Le délai pour cette nouvelle phase de découverte des faits est de huit semaines à compter de la date de la commande.

Entre autres choses, la FTC fait valoir qu’une clause (expurgée) dans les conditions tarifaires actuelles de l’accord entre Ubisoft et Microsoft soulève des doutes quant à savoir s’il pourrait un jour être rentable pour l’éditeur français de concéder ces jeux sous licence à des fournisseurs de services de streaming.

Ubisoft a certainement semblé enthousiasmé par ces bénéfices potentiels lors de sa dernière annonce financière.

La fusion étant finalisée, la FTC doit passer par un juge administratif pour tenter d’obtenir une cession qui pourrait tout ramener à la case départ, mais les exigences légales pour quelque chose d’aussi drastique sont très élevées. Il faudra beaucoup de temps avant de voir la véritable fin de cette saga.

En attendant, Microsoft intègre déjà Activision pour travailler avec ses studios, y compris les changements de direction pertinents.

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