La France attire les productions internationales via des incitations et des équipements Les plus populaires doivent être lus Inscrivez-vous aux newsletters variées Plus de nos marques

The Killer

Les dépenses de production internationale en France ont atteint des niveaux records en 2022, se traduisant par 2 220 jours de tournage dépassant le milliard de dollars d’investissement promis – et les initiatives publiques ont eu un rôle majeur à jouer. Début 2020, par exemple, la France a mis à jour son programme de réduction d’impôt pour la production internationale, complétant une réduction générale de 30 % par 10 % supplémentaires – applicables sur toutes les dépenses éligibles – pour les productions qui ont dépensé 2,2 millions de dollars en effets visuels locaux et en post-production. Maisons.

De toute évidence, de telles initiatives ont déjà porté leurs fruits, avec des films (entièrement) tournés localement comme « The Nun II » dans les salles avant des séries à gros budget comme « The New Look » d’Apple, « The Serpent Queen » de Starz (saison 2) et « Monsieur » d’AMC. Spade » a été diffusé sur les ondes. Les autorités locales sont engagées dans une campagne d’amélioration interne doublée d’un rayonnement international, le tout destiné à consolider la position de la Gaule en tant que destination de production prééminente et à service complet.

Au niveau national, les progrès sont en bonne voie. Lors du Festival de Cannes en mai dernier, le ministère français de la Culture a annoncé les 68 bénéficiaires du plan Grande Fabrique de l’image du secteur. Placé dans le cadre du plan global d’infrastructure France 2030 du président français Emmanuel Macron, le projet injectera 376 millions de dollars de soutien public (assortis de 2,15 milliards de dollars supplémentaires de fonds privés) dans l’écosystème de production, renforçant les studios existants avec de nouvelles scènes sonores, construisant des backlots à grande échelle et renforcer à la fois l’innovation et le recrutement dans le domaine des VFX.

En effet, la formation professionnelle a été la pierre angulaire de ce plan plus large, car les entreprises cherchent non seulement à ouvrir des installations de production neutres en carbone, mais aussi à les doter d’équipes internationales compétentes et éco/socialement responsables. Le strict respect d’une charte de transition énergétique et de réduction des émissions de carbone était un prérequis pour toutes les candidatures d’Image Factory, tandis que le CNC (Office National du Film) conditionne depuis 2021 ses propres subventions à des séminaires obligatoires de prévention du harcèlement.

« Tout cela témoigne du très haut degré de maturité de notre industrie », déclare Pauline Augrain, directrice numérique du CNC. « Cela reflète nos engagements et constitue un véritable atout pour les producteurs internationaux qui ne viennent pas seulement en France pour nos services de production. Ils viennent pour une industrie historique qui remonte aux débuts du cinéma, et qui reste puissante et solidifiée par des cadres réglementaires.

Sur la scène internationale, les gros bonnets de l’industrie vont désormais commencer à vanter ces avantages à l’étranger. En novembre, le CNC enverra une délégation à Los Angeles, en collaboration avec la résidence artistique et institution d’échanges culturels franco-américaine Villa Albertine, pour une série de conférences et de rencontres ciblées mettant les fournisseurs français face aux décideurs hollywoodiens.

Aux côtés des représentants des installations de production et des maisons d’effets visuels qui ont bénéficié du récent soutien de France 2030, les intervenants attendus incluent des producteurs exécutifs couramment hollywoodiens tels que John Bernard, qui a dirigé des projets massifs comme « Dunkirk » et la prochaine série limitée Benjamin Franklin d’Apple via sa bannière Peninsula Film. , et Raphaël Benoliel de Firstep, qui prépare désormais la prochaine saison de « Emily in Paris » et lâche « The Killer » de David Fincher.

« Il faut faire passer le message », estime Augrain, soulignant que les productions américaines représentent 80 % des dépenses internationales. « Il faut accélérer et encourager des stratégies de prospection de plus en plus matures aux Etats-Unis. Le fait que nous le fassions montre bien notre ambition d’aller à la rencontre des gens, de montrer la richesse des possibles. Notre idée, en réalité, est de construire des relations durables.

Les producteurs gaulois cherchent à établir une présence promotionnelle tout aussi durable et une tête de pont plus durable aux États-Unis. À cette fin, Gaumont a lancé ses propres services de production et sa propre bannière de production en ligne. La présidente de Gaumont Télévision, Isabelle Degeorges, dirigera une équipe qui comprend la productrice déléguée de « The Walking Dead : Daryl Dixon », Roxanne Pinheiro, et le premier AD de « Mission : Impossible – Fallout », William Pruss ; ils serviront désormais d’émissaires à plein temps pour attirer des projets internationaux de premier ordre.

« Pour nous, c’est la suite logique », estime Degeorges, qui a également siégé au comité de sélection du projet France 2030 Great Image Factory. « Nous avons les connexions en Amérique du Nord et nous avons les ressources internes pour accueillir des tournages américains et promouvoir notre savoir-faire. Le fait que nous ayons une filiale aux Etats-Unis signifie que nous existons, que nous avons une légitimité.»

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