La Banque du Canada procédera à une première réduction en avril et les taux d’intérêt termineront l’année à 3,5 %, prédit le DPB

S’attend à ce que le déficit fédéral atteigne 46,8 milliards de dollars pour l’exercice en cours

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OTTAWA — Le directeur parlementaire du budget prévoit que l’inflation reviendra à l’objectif de 2 pour cent de la Banque du Canada d’ici la fin de l’année et que le déficit fédéral augmentera dans un contexte de ralentissement économique.

L’organisme de surveillance du budget dernières perspectives économiques et budgétaires survient alors que le gouvernement fédéral se prépare à présenter son budget du printemps et que les Canadiens attendent avec impatience que la banque centrale commence à baisser les taux d’intérêt.

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Le rapport prévoit que la première baisse des taux aura lieu en avril, un peu plus tôt que prévu par les marchés financiers, les taux d’intérêt terminant l’année à 3,5 pour cent.

La Banque du Canada devrait faire une annonce sur ses taux d’intérêt mercredi et devrait généralement maintenir son taux directeur à 5 pour cent.

Les taux d’intérêt élevés ont pesé sur l’économie canadienne alors que les consommateurs réduisent leurs dépenses et que les entreprises voient leurs ventes ralentir.

Statistique Canada a rapporté la semaine dernière que l’économie avait enregistré une croissance annualisée de 1 pour cent au quatrième trimestre. Cette croissance était en grande partie due à une augmentation des exportations, soutenue par de fortes tendances en matière de dépenses aux États-Unis.

Le DPB estime que l’économie devrait connaître une croissance modeste de 0,8 pour cent cette année, soit un peu moins que la prévision de 1 pour cent de la Banque du Canada.

Une faible croissance économique pèserait également sur les coffres du gouvernement.

Le DPB prévoit que le déficit fédéral augmentera jusqu’à 46,8 milliards de dollars pour l’exercice en cours, à condition qu’aucune nouvelle mesure ne soit introduite et que les mesures temporaires existantes expirent comme prévu.

Cela dépasserait la projection de 40 milliards de dollars du gouvernement fédéral pour l’automne.

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Tableau des projections du déficit budgétaire d'Ottawa

Le rapport prévient que si la Banque du Canada maintient les taux d’intérêt plus élevés que prévu plus longtemps que prévu, le déficit pourrait être encore plus important et l’économie plus faible.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé lundi qu’elle présenterait le budget, qui comprend une mise à jour sur l’état des finances fédérales, le 16 avril.

Le budget sera probablement un exercice difficile pour les libéraux.

Le gouvernement est confronté à d’importantes pressions budgétaires qu’il devra équilibrer avec l’appétit pour davantage d’actions en matière de logement.

Le budget est aussi l’occasion pour les libéraux de tenter de reconquérir les Canadiens qui ont apporté leur soutien aux conservateurs.

La ministre des Finances a récemment réitéré son engagement envers les nouveaux garde-fous fiscaux introduits à l’automne pour limiter les déficits.

«Pour notre gouvernement, il est très, très important d’investir dans le Canada et les Canadiens… et de le faire d’une manière financièrement responsable», a déclaré Freeland aux journalistes avant le dépôt de la loi sur l’assurance-médicaments la semaine dernière.

« Dans l’énoncé économique de l’automne, nous avons défini certaines orientations budgétaires, et nous les respecterons. »

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Le gouvernement fédéral a promis à l’automne que le déficit de l’exercice en cours ne dépasserait pas ses prévisions de 40 milliards de dollars.

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Selon le ministère des Finances, le déficit fédéral pour l’exercice en cours s’élevait à 23,6 milliards de dollars à la fin décembre.

Le gouvernement cherche également à réduire le ratio dette/PIB en 2024-2025 par rapport aux projections de l’énoncé économique de l’automne, et à maintenir les déficits en dessous de 1 % du PIB à partir de 2026-2027.

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