Jason Klein : Le monde a besoin de GNL canadien

Notre contribution à la satisfaction des besoins croissants en GNL en Asie réduira à la fois les problèmes d’approvisionnement en Europe et réduira les émissions mondiales de GES

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En regardant par la fenêtre d’un avion de ligne commercial alors qu’il se préparait à atterrir à Séoul, en Corée du Sud, fin mai, j’ai vu quelque chose d’assez remarquable : le terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Incheon, l’une des plus grandes installations de ce type au monde.

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Le terminal d’Incheon est détenu et exploité par KOGAS, la société publique de gaz naturel de Corée du Sud, et l’un des cinq participants à la coentreprise de LNG Canada derrière notre installation d’exportation de GNL en construction à Kitimat, en Colombie-Britannique, sur le territoire traditionnel de la nation Haisla. Incheon est un rappel très visible de l’importance croissante du GNL dans un monde à la recherche de sources d’énergie fiables, abordables et à faible émission de carbone. Cela m’a également rappelé les défis auxquels est confrontée l’industrie naissante du GNL au Canada et les opportunités ici au pays pour aider à fournir cette énergie de la manière la plus sûre, la plus propre et la plus inclusive possible.

Incheon ne produit ni n’exporte réellement de GNL ; il importe du GNL de pays producteurs de gaz comme le Qatar, l’Australie et les États-Unis pour répondre aux besoins intérieurs coréens. Cette liste de pays exportateurs n’inclut pas le Canada. Pas encore.

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J’avais voyagé en Corée du Sud pour assister à la Conférence mondiale sur le gaz à Daegu, où des centaines de délégués de dizaines de pays étaient réunis pour trois jours de découverte, de débat et de dialogue. Sans surprise, compte tenu de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février et de l’agitation des marchés mondiaux de l’énergie qui a suivi, une grande partie de la conversation à Daegu a porté sur la sécurité énergétique mondiale. L’Europe en particulier est soucieuse de trouver des alternatives au gaz naturel russe, et rapidement.

De plus en plus de pays prennent conscience qu’un approvisionnement fiable en énergie produite de manière responsable à partir de sources fiables ne doit jamais être considéré comme acquis. Et, alors que les sociétés évoluent vers un monde net zéro, les gens veulent avoir accès à une énergie plus propre et à faible émission de carbone. Nous voulons tous être sûrs que l’énergie que nous consommons fait partie de la solution dans cette transition et ne fait pas qu’aggraver les problèmes existants.

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Le GNL a clairement un rôle à jouer, maintenant et dans les années à venir. La croissance démographique et le développement dans le monde nécessiteront plus d’énergie, avec moins d’émissions de C02. C’est pourquoi la demande de GNL augmente dans des pays comme la Corée et la Chine, où la consommation de gaz naturel devrait presque tripler d’ici 2040, car ce pays remplace les molécules à haute teneur en carbone d’autres sources d’énergie, comme le charbon.

Quelle est la place du Canada dans tout cela?

De nombreux analystes de l’industrie, observateurs et publications d’information suggèrent que notre pays a principalement observé de côté, ce qui est un commentaire juste. Mais je crois que nous sommes maintenant sur la bonne voie pour changer cela. Nous sommes clairement en train de rattraper notre retard, mais nous avons encore la possibilité de montrer l’exemple.

Maintenant dans sa quatrième année de construction, l’installation d’exportation de LNG Canada est achevée à plus de 60 % et en voie de livrer sa première cargaison de GNL d’ici le milieu de la décennie. Le GNL canadien contribuera à assurer la sécurité d’approvisionnement des pays qui pourront compter sur nos vastes réserves pour faire progresser leur économie.

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Le marché mondial du gaz est interconnecté. Notre contribution à la satisfaction des besoins croissants en GNL en Asie réduira à la fois les problèmes d’approvisionnement en Europe et réduira les émissions mondiales de GES. Et nous avons conçu LNG Canada pour avoir la plus faible intensité de carbone de toutes les installations d’exportation de GNL à grande échelle exploitées dans le monde aujourd’hui.

Nous apprécions qu’il existe de nombreuses perspectives — et dans certains coins, une forte opposition — au développement des ressources au Canada. Nous respectons également le droit des personnes à organiser des manifestations pacifiques et légales. Mais les critiques semblent toujours ignorer que les entreprises canadiennes sont des chefs de file mondiaux en matière de solutions énergétiques durables à faibles émissions de carbone, d’innovation technologique et de responsabilité publique. Ils ignorent également les relations solides et durables que des entreprises comme la nôtre ont travaillé pendant de nombreuses années à établir avec les communautés des Premières Nations et autochtones.

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Ces relations ont permis à LNG Canada de participer à la réconciliation en offrant aux communautés autochtones un accès à la formation, à l’éducation et à des emplois durables, et en veillant à ce que les Premières Nations obtiennent des avantages durables à long terme.

Nous soutenons également les nouvelles voix et le leadership qu’elles apporteront à notre industrie. Je tiens à dire officiellement : LNG Canada et ses cinq coentreprises encouragent fortement le développement de projets de GNL dirigés par des Autochtones au Canada.

Cedar LNG est l’un des plus grands projets énergétiques dirigés par des Autochtones au monde et serait exploité à proximité du nôtre dans la région de Kitimat. La nation Haisla détient la participation majoritaire dans Cedar LNG. Les Haisla ont déterminé que, tout comme le monde peut bénéficier d’un GNL produit de manière responsable, à faible émission de carbone et fabriqué au Canada, leur communauté le peut aussi. En tant que conseillère en chef de la Nation Haisla, Crystal Smith a récemment a écrit dans ce journal, ces avantages sont déjà tangibles et font une différence positive.

Bien que LNG Canada soit le premier projet canadien à fournir du GNL aux marchés mondiaux, nous pouvons travailler ensemble pour nous assurer que ce ne sera pas le dernier.

Jason Klein est chef de la direction de LNG Canada depuis avril.

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