GOLDSTEIN : L’assurance-maladie canadienne — coûts élevés, longues attentes, résultats médiocres

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Bien avant que la pandémie ne frappe, le mythe des soins de santé canadiens « gratuits » nous a donné l’un des systèmes de soins de santé les plus coûteux, avec certains des temps d’attente médicaux les plus longs du monde développé, avec des résultats médiocres jugés par les normes internationales.

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Deux ans et demi après le début de la pandémie, les hôpitaux du pays ferment ou restreignent l’accès aux salles d’urgence débordées, aux unités de soins intensifs et retardent les chirurgies, principalement en raison du manque de personnel.

Plus d’argent devra être alloué au personnel à court terme pour aider à faire face à la crise immédiate.

Mais si l’argent seul résolvait le problème, nous n’aurions pas eu de crise des soins de santé avant que la pandémie ne frappe.

Comme l’indique un nouveau rapport du Fraser Institute, conservateur sur le plan fiscal, publié mardi, entre 1997, la première année pour laquelle des données comparables existent, et 2021, le coût de l’assurance maladie publique que les Canadiens paient par le biais des impôts a augmenté de 210,3 %, soit 1,8 fois plus rapidement que le coût de la famille moyenne. les revenus ont augmenté durant cette période.

L’année dernière seulement, le coût public des soins de santé était de 202,1 milliards de dollars, soit 5 284 dollars pour chaque homme, femme et enfant.

Cela exclut le coût supplémentaire de l’assurance médicale privée que de nombreux Canadiens souscrivent et les pertes économiques subies par les patients lorsqu’ils doivent attendre des mois pour des chirurgies et des traitements.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Cette année, le Canadien célibataire moyen gagnant 51 140 $ paiera environ 4 907 $ en impôts pour l’assurance-maladie publique, un parent seul avec un enfant gagnant 73 805 $, 5 812 $, et une famille de deux parents et deux enfants gagnant 156 086 $, 15 847 $.

Ajusté en fonction de l’âge de notre population, nous consacrons une part plus élevée de notre produit intérieur brut aux soins de santé (11,3 % en 2019) que 27 autres pays comparables membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, avec seulement la Suisse plus élevée à 11,4% et les États-Unis exclus parce qu’ils n’ont pas de soins de santé universels.

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Malgré des dépenses élevées, le Canada se classe au 25e rang sur 26 pays comparables de l’OCDE pour le nombre de lits de soins actifs par 1 000 habitants (2,0); 26e sur 28 chez les médecins (2,8) ; 14ème sur 28 en infirmiers (10,4) ; 21e sur 24 par million d’habitants en IRM (10,5) et 22e sur 26 en tomodensitogrammes (15,2).

Parmi les 10 pays de l’OCDE dotés de soins de santé universels qui surveillent les temps d’attente, le Canada a terminé dernier, avec le pourcentage le plus faible de patients attendant quatre semaines ou moins pour voir un spécialiste (38 %) et le pourcentage le plus faible attendant quatre mois ou moins pour une chirurgie non urgente (62 %).

L’an dernier, le Fonds du Commonwealth des États-Unis a comparé le système de soins de santé du Canada à celui de 10 pays développés comparables — l’Australie, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis — sur 71 mesures de rendement dans cinq catégories — accès aux soins, processus de soins, efficacité administrative, équité et résultats des soins de santé.

Le Canada a terminé au 10e rang, les États-Unis en dernier. La Norvège, les Pays-Bas et l’Australie étaient les trois premiers.

Ces problèmes avec notre système de soins de santé se sont développés au fil des décennies. Ils ne peuvent pas être réparés rapidement.

Mais verser des sommes toujours croissantes d’argent public dans les soins de santé – et ces sommes ont été réduites ces dernières années en raison de leur insoutenabilité budgétaire — ne va pas réparer le système.

De nombreux pays développés dotés de systèmes de santé universels comparables au nôtre ont de meilleurs systèmes de santé qui combinent plus efficacement financement public et privé, en gardant à l’esprit que notre système est déjà financé à 30 % par le secteur privé.

Enfin, rien de tout cela ne vise à critiquer nos professionnels de la santé, qui travaillent dans un système défaillant.

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