De l’activisme queer aux masques d’écureuil, la gamme andalouse diversifiée de Séville doit être lue la plus populaire Inscrivez-vous aux newsletters Variété Plus de nos marques

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L’Andalousie possède des lieux légendaires, utilisés pendant des décennies dans des productions allant de « Lawrence d’Arabie » à « Game of Thrones ». C’est maintenant au tour des cinéastes de la région d’attirer l’attention. Cette année, le Festival du cinéma européen de Séville a organisé un Panorama andalou. Son objectif était de présenter le meilleur et le plus récent du cinéma andalou. Une recy:

Antonio Canales, danseur (Raúl Rosillo, Espagne)

Portrait d’une figure légendaire de la culture flamenca. Le film de Rosillo retrace la carrière de Canales à travers des mises en scène et des interviews d’avant-garde. Produit par José Carlos Conde, Antonio Carreto Cano, Victoria De Prado. Une première mondiale à Séville.

@Buddhistandqueer : du sari à l’habitude (“@Buddhistandqueer: Del Sari Al Habito”, Dani Sa-Lo, Espagne/Inde)

Situé en Inde, ce court-métrage documentaire suit Tashi, un activiste queer qui, bien que maintenant moine bouddhiste, continue de se battre pour la justice dans sa communauté. Le confort total de Tashi dans qui ils sont n’est pas entièrement partagé par les parents.

Éternel (« Eterna », Juanma Sayalonga, David Sainz, Espagne)

La vie et la mort prématurée de l’artiste hip-hop et poète Gata Cattana (de son vrai nom Ana Isabel García), à 26 ans, sont explorées dans Juanma Sayalonga et David Sainz doc. Il s’agit du premier long métrage de Sayalonga et s’ajoute à une liste croissante d’emplois pour David Sainz depuis son succès de Malviviendo en tant qu’acteur, réalisateur, podcasteur et producteur. Le doc est produit par Viva Todo Films, Different Entertainment et Cinnamon Factory.

La vie entre deux nuits (“La Vida Entre Dos Noches”Antonio Cuesta, Espagne)

Un court métrage produit par El Golpe, réalisé et écrit par Antonio Cuesta et avec José Manuel Poga et Javier Delgado Pérez. Ce drame suit un père qui lutte pour joindre les deux bouts tout en prenant soin de son fils atteint de paralysie cérébrale. La journée du père au travail ne peut pas se dérouler comme prévu une fois que le soignant de son fils a annulé.

Dernières unités (« Últimas Unidades », Alejandro Toro, Hugo Cabeza, Espagne)

Les petites entreprises idiosyncrasiques de longue durée ont-elles un avenir ? C’est une question traversée par les établissements sévillans comme les papetiers, les barbiers et les cordonniers. Toro et Cabeza réalisent et produisent via leur société La Favorita.

Comme un écureuil dans l’eau (« Como Ardilla En El Agua », Mayte Gómez Molina, Mayte Molina Romero, Espagne)

La boursière Fulbright et artiste Mayte Gómez Molina est un premier long métrage, co-réalisé avec sa mère Mayte Molina Romero. Le film s’ouvre sur une étreinte masquée d’écureuil entre la mère et la fille et poursuit en explorant intimement l’estime de soi, la place d’une mère dans la société et l’impact des troubles de l’alimentation sur une relation mère-fille.

Ma vie au début (Ana Puentes, Espagne)

Le soir du Nouvel An, une fille fait ses premiers pas vers l’affirmation de son indépendance et de son identité dans un récit serré de 15 minutes. Avec sa domination remise en question et sa femme absente, son père se débat. Une suite de fonctionnalité est en développement. Coproduit par Verbena Films et White Leaf Productions.

Jondo chantant, Grenade 1922 (« Cante Jondo, Grenade 1922 », José Sánchez-Montes, Espagne)

L’histoire du Flamenco prend vie avec des images réelles et animées. Il prend sa prémisse de Grenade, en 1922, où Manuel De Falla et Federico Garcia Lorca ont organisé un rassemblement historique pour mettre en valeur les racines profondes du flamenco. Produit par Marina Diaz-Cabrera et Siesta Productions, avec des ventes internationales par Auditorium Films.

Chant Jondo, Granda 1922
Avec l’aimable autorisation du Festival du film européen de Séville

Solitude (Margarita Morales, Espagne)

Un autre premier film, cette fois de la réalisatrice sévillane Margarita Morales. Lola Botello joue une femme qui, après une rupture, retourne dans une ville qu’elle n’a pas visitée depuis les vacances de sa jeunesse. Après avoir présenté de nombreux courts métrages à Séville avec « Autorretrato » en 2016 et « Las manos del Viento » en 2019, il s’agit du premier long métrage de Morales. Le crédit de production revient à Viva Todo Films.

Val Del Omar, poète audiovisuel (« Val Del Omar, Poeta Audiovisual », Jesús Ponce, Espagne)

Jesus Ponce, dont le premier album, « 15 Days of You », a décroché un clin d’œil à Goya, revient à Séville. Il apporte un document sur l’inventeur, artiste et pionnier de la technique cinématographique José Val del Omar. Peu connu de son vivant son héritage ne cesse de croître. Produit par Magnetika Films.

Wändari (Territoire) (« Wändari (Territorio) », Mariano Agudo, Daniel Lagares, Pérou)

Lutter pour une histoire et une identité sur fond d’extraction d’or et de bois au Pérou marque ce doc d’Agudo et Lagares comme une suite non moins émouvante à leur « La Búsqueda » (2018). Guarango Cine y Video produit, distribue et gère à l’international, avec l’aide de l’UE

Wanderi
Avec l’aimable autorisation du Festival du film européen de Séville

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