La demande arrive avant la comparution prévue de Lich dans une salle d’audience d’Ottawa pour une audience de révision du cautionnement jeudi.
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Les procureurs de la Couronne cherchent à révoquer la caution de Tamara Lich et à la renvoyer en prison, alléguant qu’elle a enfreint les conditions de sa libération initiale en continuant à participer à des causes liées au « Freedom Convoy ».
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La demande déposée par le procureur adjoint de la Couronne Moiz Karimjee intervient avant la comparution prévue de Lich dans une salle d’audience d’Ottawa pour une audience de révision du cautionnement jeudi.
Son avocat, Lawrence Greenspon, devait contester les conditions qui limitent actuellement l’accès de Lich aux médias sociaux.
L’impact de la dernière demande de la Couronne sur cette audience n’est pas tout à fait clair.
Selon la demande, la Couronne cherche à faire renvoyer Lich en prison au motif qu’elle « a continué son soutien à la cause du convoi avec l’aide du Justice Center for Constitutional Freedoms ».
La JCCF avait annoncé plus tôt que Lich allait recevoir un prix lors d’un gala à Toronto avec le conférencier principal Rex Murphy.
Une affiche annonçant l’événement – avec le nom de Lich en évidence – a été incluse dans la demande de la Couronne.
« (Lich) a inspiré les Canadiens à exercer leurs droits et libertés garantis par la Charte en participant activement au processus démocratique, et a pris l’initiative d’aider à organiser une manifestation pacifique et d’en être l’un des dirigeants », indique la publicité. « Mme. Lich a souffert pour la cause de la liberté en passant 18 jours en prison injustement, et illustre le courage, la détermination et la persévérance.
Cela, selon la Couronne, constitue une violation des conditions de mise en liberté sous caution qui ordonnent à Lich « de ne pas soutenir verbalement, par écrit, financièrement ou par tout autre moyen tout ce qui concerne le Freedom Convoy ».
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La participation présumée de Lich au prochain gala représente « un changement important de circonstances », selon la demande de la Couronne.
Les billets pour l’événement coûtent 200 $, tandis que l’accès VIP coûtera 500 $.
Selon la Couronne, cet écart de prix indique que « c’est la seule inférence raisonnable que Mme Lich a accepté d’assister à cet événement à l’appui de (l’événement) ».
La Couronne demandera également une révision de l’ordonnance de libération initiale de Lich, arguant qu’il y avait des « erreurs de droit » commises par le juge de la Cour supérieure John Johnston, qui a rendu la décision de libérer Lich sous stricte surveillance le 7 mars.
Cette décision a renversé la décision antérieure du tribunal inférieur rendue par la juge de la Cour de l’Ontario Julie Bourgeois.
Johnston a commis une erreur, selon les arguments de la Couronne, lorsqu’il a suggéré que Bourgeois, son collègue juge, avait commis une erreur « en ne tenant pas compte de la gravité objective de l’infraction… et en se concentrant sur l’impact ».
La Couronne a déclaré que Johnston avait également commis une erreur dans son affirmation selon laquelle les accusations de méfait auxquelles Lich fait face «n’entraîneraient pas une peine de prison importante.
« Il est à noter que (Johnston) n’a pas d’expertise particulière en matière de détermination de la peine par rapport au juge Bourgeois, qui ne préside que les affaires criminelles », selon la requête de la Couronne.
La Couronne a également fait valoir que le juge n’avait offert « aucune analyse de la façon dont la confiance dans l’administration de la justice serait minée par la libération d’une personne qui avait ouvertement plaidé pour la désobéissance civile ».
Les procureurs demandent une ordonnance judiciaire pour «annuler» la décision antérieure de Johnston et renvoyer Lich en détention.
La juge de la Cour supérieure Julianne Parfett devrait présider l’audience de jeudi.
Twitter.com/helmera