99 francs par Frédéric Beigbeder


Le style de Frédéric Beigdeber est cynique, agressif et brut. Les chapitres courts propulser l’histoire et en faire une lecture rapide. Mais le truc à propos de ses livres, c’est que tous ces bons traits d’écriture commencent à disparaître au fur et à mesure que le livre progresse jusqu’à ce que vous finissiez par sentir que le livre que vous lisez actuellement et celui que vous avez commencé à lire n’ont rien en commun.

J’avais l’intention de lire 13,99 euros (ou 6 euros ou 99 francs ou peu importe son nom, je jure à chaque fois que je regarde sa couverture son titre

Le style de Frédéric Beigdeber est cynique, agressif et brut. Les chapitres courts propulser l’histoire et en faire une lecture rapide. Mais le truc avec ses livres, c’est que tous ces bons traits d’écriture commencent à disparaître au fur et à mesure que le livre progresse jusqu’à ce que vous finissiez par sentir que le livre que vous lisez actuellement et celui que vous avez commencé à lire n’ont rien en commun.

J’avais l’intention de lire 13,99 euros (ou 6 euros ou 99 francs ou peu importe, je jure à chaque fois que je jette un œil à sa couverture son titre a été relooké) depuis des années, précisément depuis que j’ai décidé de rejoindre le monde de la publicité un peu il y a des années.

Octave a tout pour plaire. Il est directeur de création dans une agence de publicité, gagne 13 000 $ par mois et a une clause de parachute doré dans son contrat, mais rien de tout cela ne lui importe. Il veut sortir, il en a marre de la frivolité et du consumérisme, et il décide donc d’écrire exactement ce livre dans l’espoir qu’il le fasse virer.

Alors commençons par le bien, d’accord ?

Au début, J’ai ri et acquiescé aux situations d’entreprise typiques décrites par Octave, même s’il est assez évident que la plupart d’entre elles sont exagérées à des fins comiques : les réunions pleines de gens qui prennent des notes pour éviter de donner leur avis, les idées de dernière minute qui finissent par marcher tant bien que mal, jeter de la merde contre le mur et voir ce qui colle, les anglicismes inclus de manière irritante dans chaque phrase de chaque réunion, le directeur marketing autoritaire qui pense qu’il sauve le monde alors qu’il vend du yaourt aux masses, etc.

Ne vous méprenez pas, j’adore le monde de la publicité, mais il est vrai qu’il est plein de gens qui se prennent trop au sérieux et ce livre se moque bien d’eux, mais je pense que la représentation du monde de la publicité par Beigdeber est très très exagéré. À ma connaissance, il n’y a pas de drogue ni de prostituée, mais c’est peut-être parce que je n’ai pas de clause de parachute doré dans mon contrat et que je ne gagne pas 13k par mois et je doute fortement que quiconque le fasse actuellement.

Mais le truc avec le style d’écriture de Beigdeber, c’est qu’il atteint un point où l’histoire commence à se dégrader et que rien ne semble avoir de sens. Le style cynique cède la place à des événements bizarres injustifiés. Nous parlons ici de suicide et de meurtre au hasard. Juste parce que. Encore une fois, c’est peut-être son style d’écriture ? Je n’aime pas particulièrement lire le références et descriptions sexuelles très explicites qui apparaissent tout au long du livre. Je ne suis pas un collectionneur de perles, mais ils me mettent mal à l’aise parce qu’ils sont vraiment exagérés. Marc Marronier, Charlie et Octave ne pensent qu’à la drogue, et aux femmes, et à la drogue et ça devient vite ennuyeux (pas étonnant que les livres n’atteignent jamais 300 pages.)

Alors, est-ce que je recommanderais ce livre ?

Bien, la première moitié oui, surtout si vous vivez de la publicité ou du marketing. Mais à partir de la barre des 50 %, cela peut très probablement être décrit comme un roman bizarre, donc si c’est votre confiture, certainement ramasser celui-ci. Si vous n’êtes pas dedans, restez loin de celui-ci.



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