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« Revenge: Eleven Dark Tales » est un recueil de onze nouvelles sombres de Yoko Ogawa qui ont des éléments d’intrigue communs entre elles, mais qui sont autonomes séparément. Toutes les histoires traitent de la mort ou de la vengeance d’une manière ou d’une autre. Dans « Après-midi à la boulangerie », une mère veuve se rend dans une boulangerie de son nouveau quartier pour acheter un shortcake aux fraises. Elle le fait en l’honneur de son fils, mort depuis douze ans. Depuis lors, rien ne va plus dans la vie de cette femme, y compris sa propre tentative de suicide et le départ de son mari. La femme doit attendre avec impatience la jeune fille qui tient la boulangerie.
Dans « Fruit Juice », la jeune fille qui tient la boulangerie invite un garçon à l’accompagner pour rencontrer son père pour la première fois depuis que sa mère est en train de mourir d’un cancer. Sur le chemin du retour, profondément attristée, la jeune fille entre par effraction dans un entrepôt de kiwis pour manger à travers sa tristesse.
Dans « Old Mrs. J », le narrateur, écrivain et belle-mère, emménage dans un immeuble au sommet d’une colline, entouré de jardins et de vergers et appartenant à Mme J. Le narrateur apprend que Mme J. cultive des kiwis et a assassiné et enterré son mari sur la colline. Étrangement, le cadavre du mari est retrouvé sans mains, alors que la récolte de carottes donne des carottes en forme de main.
Dans « The Little Dustman », le jeune narrateur se rend aux funérailles de sa belle-mère, mais le train est retardé par une tempête de neige. Cela permet au jeune narrateur de réfléchir sur son temps passé avec sa belle-mère, notamment sur la façon dont elle a écrit une nouvelle basée sur des expériences vraies sur Mme J et ses carottes en forme de main.
Dans « Lab Coats », un médecin a une liaison avec une secrétaire de l’hôpital, mais ne pousse pas sa femme à divorcer et ne vient pas voir la secrétaire, car lui aussi est coincé dans le train coincé par la neige. Cela conduit la secrétaire à se mettre en colère, qui assassine ensuite le médecin.
Dans « Sewing for the Heart », un fabricant de sacs qui a évité tout lien humain réel au profit de la fabrication de sacs est approché par une femme au cœur extérieur qui cherche un sac pour protéger son cœur. Le créateur de sacs relève le défi en développant une proximité avec la femme et son cœur. Lorsque la femme opte pour la chirurgie au lieu d’un sac, le fabricant du sac se sent trahi et se rend à l’hôpital pour tuer la femme avant son opération.
Dans « Bienvenue au Musée de la Torture », le voisin de la secrétaire de « Lab Coats » est interrogé sur les meurtres commis par la police. La femme, obsédée par la mort, éloigne son petit ami de ses intérêts, la poussant à se promener. Elle finit par se rendre au Musée de la Torture, où elle rencontre le vieux gardien et prépare une vengeance par la torture sur son petit ami.
Dans « L’homme qui vendait des appareils dentaires », l’oncle du narrateur, gardien du Musée de la torture, est décédé. Le narrateur revient sur la vie de son oncle, notamment sur la façon dont, en plus d’être gardien du musée, il s’est également occupé d’un tigre du Bengale pour les deux célibataires propriétaires du musée.
Dans « La dernière heure du tigre du Bengale », la femme du médecin qui a une liaison dans « Lab Coats » est sur le point d’affronter la secrétaire lorsqu’un accident de camion de tomates la fait faire demi-tour et se perdre. La femme arrive dans une belle maison et un jardin, où elle voit l’oncle réconforter le tigre mourant.
Dans « Les tomates et la pleine lune », la belle-mère désormais paranoïaque du « Petit homme-poussière » récupère certaines des tomates de l’accident de camion et les donne à l’hôtel où séjourne le narrateur. Le narrateur est le père du garçon mort qui entre en ligne de compte dans « L’après-midi à la boulangerie ».
Dans « Poison Plants », la personne qui découvre pour la première fois le garçon mort se révèle être une vieille femme solitaire.
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