Une lionne de deux mondes de Joy Adamson


C’est peut-être « l’histoire d’animaux » la plus émouvante et inspirante que j’aie jamais lu.

Évocateur et convaincant, Born Free est la remarquable histoire vraie d’Elsa, un lionceau orphelin élevé par Joy Adamson et son mari, George. À la base, Born Free est une histoire d’amour. Avec une grande sensibilité et précision, Adamson raconte l’affection mutuelle et le lien entre une magnifique lionne et les humains qui l’aimaient suffisamment pour la relâcher dans les contrées sauvages du Kenya où elle est née libre.

Joy Adamson a écrit trois livres sur

C’est peut-être « l’histoire d’animaux » la plus émouvante et inspirante que j’aie jamais lu.

Évocateur et convaincant, Born Free est la remarquable histoire vraie d’Elsa, un lionceau orphelin élevé par Joy Adamson et son mari, George. À la base, Born Free est une histoire d’amour. Avec une grande sensibilité et précision, Adamson raconte l’affection mutuelle et le lien entre une magnifique lionne et les humains qui l’aimaient suffisamment pour la relâcher dans les contrées sauvages du Kenya où elle est née libre.

Joy Adamson a écrit trois livres sur les lions africains : Born Free, Living Free et Forever Free. Je les ai tous lus. Born Free est mon préféré.

J’ai lu Born Free pour la première fois en 1969, neuf ans après sa première publication. J’étais en cinquième. Envoûté, je l’ai lu et relu. Il y a quelque chose d’intemporel et de transcendant dans l’histoire qui est difficile à mettre en mots.

Abondamment illustrée de photographies en noir et blanc, l’histoire d’Elsa n’en reste pas moins inoubliable. Il en va de même pour le talent d’écriture prodigieux d’Adamson. Son style aéré et bucolique rappelle un autre talent littéraire formidable qui écrit de manière si évocatrice sur sa vie au Kenya : Isak Dinesen. Comme Dinesen, les descriptions d’Adamson de sa vie en tant qu’épouse d’un garde-chasse senior en Afrique de l’Est ont une qualité lumineuse presque mélodique.

Ravi de trouver un exemplaire de Born Free à la bibliothèque récemment, je l’ai lu d’un bout à l’autre en une seule séance. Voici une ligne clé, à partir de la page 109 :

« Son tempérament bon enfant (d’Elsa) était certainement dû en partie à son caractère, mais en partie aussi au fait que ni la force ni la frustration n’ont jamais été utilisées pour l’adapter à notre mode de vie. Car nous avons essayé par la seule bonté de l’aider à surmonter les différences qui existent entre nos deux mondes.

Les Adamson et Elsa réussissent au-delà de toutes les attentes.

En relisant le dernier chapitre, Le test final, le même sentiment intense de tristesse et de perte que ces pages évoquaient chez moi il y a cinq décennies a de nouveau jailli d’un puits intérieur profond. C’était comme si Elsa et sa fierté humaine n’étaient jamais parties, attendant patiemment depuis 50 ans mon retour sur leur histoire.

Enregistrant le succès d’Elsa à trouver sa propre fierté sauvage et son compagnon, Adamson écrit: «Nous sommes retournés au camp seuls et très tristes. Devrions-nous la quitter maintenant et fermer ainsi un chapitre très important de notre vie ? » Les Adamson décident d’attendre « quelques jours de plus » pour s’assurer qu’Elsa a été acceptée par la fierté.

Dans le dernier paragraphe élégiaque, Adamson retourne dans son « studio » au bord de la rivière pour continuer à écrire l’histoire d’Elsa, « qui était avec nous jusqu’à ce matin ». Triste d’être seule, l’auteur écrit qu’elle essaie de se faire plaisir « en imaginant qu’à ce moment précis Elsa frottait sa peau douce contre la peau d’un autre lion et se reposait avec lui à l’ombre, comme elle s’était souvent reposée ici avec moi. « 

J’ai pleuré. De nouveau.

Et ça, les amis, c’est la marque d’un vrai classique.



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