Une introduction à la ponctuation des maladies cardiaques


La version suivante de cette histoire a été utilisée pour créer ce guide : Foer, Jonathan Safran. «Une introduction à la ponctuation des maladies cardiaques». Le New Yorker, 2002. Imprimé.

Notez que toutes les citations entre parenthèses font référence au numéro de page à partir duquel la citation est tirée.

L’histoire commence avec le locuteur décrivant l’utilisation du « signe de silence » comme ponctuation pour une absence de langage dans la conversation. Il en explique la signification à l’aide de l’exemple d’une conversation entre lui et son père, dans laquelle on dit très peu de choses, mais il y a quelques longues pauses. L’orateur annonce que ces silences surviennent généralement lorsqu’il évoque les antécédents de maladie cardiaque de sa famille ainsi que leurs liens avec l’Holocauste pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’orateur passe ensuite à la description des signes de ponctuation suivants : le « signe de silence volontaire », signifiant un silence intentionnel, le « point d’interrogation insistant », indiquant un rejet du silence voulu, et le « point de non-clamation », qui représente un murmure. Pour chaque nouveau signe de ponctuation introduit par l’orateur, il donne un exemple tiré d’une conversation avec un membre de sa famille. En décrivant le « point de pédale » (~), ou une « pensée qui se dissout dans un silence suggestif » par exemple, l’orateur fait référence à une conversation avec son frère dans laquelle il dit à son frère de ne pas s’inquiéter des problèmes de son cœur. Les deux disent chacun « Je sais ~ » d’un côté à l’autre, sans clarifier ce qu’ils veulent dire (83). L’orateur passe ensuite à d’autres signes de ponctuation comme le « point bas », utilisé à la place d’expressions comme « c’est terrible », et le « flocon de neige », pour signifier un arrangement unique de mots jamais prononcés auparavant dans son histoire familiale. Pour le flocon de neige, l’orateur donne l’exemple de : « Je ne suis pas mort pendant l’Holocauste, mais tous mes frères et sœurs sont morts, alors où est-ce que cela me mène ? ❄ » (83).

A propos de la « marque de corroboration » (☺︎), l’orateur explique qu’elle s’applique principalement à son père. Il dit que son père a subi plus de crises cardiaques que le reste des membres de la famille réunis. L’orateur note également que son père attribue son mariage réussi au fait d’avoir été un « béni-oui-oui » dès le début. Son père dit à l’orateur que lui aussi deviendra un béni-oui-oui, et l’orateur pense qu’il en est déjà un.

Ensuite, l’orateur énumère une série de symboles qui servent tous à représenter les mots « Je t’aime ». Il qualifie ces symboles de « substituts à peine tolérables » (83).

L’orateur explique ensuite la signification du « côlon réversible » (::), dans lequel deux idées distinctes s’expliquent. Il donne l’exemple : « J’ai les larmes aux yeux quand je parle de ma famille : : Je n’aime pas parler de ma famille », ainsi que plusieurs autres (84). Le signe de ponctuation suivant est la « sauvegarde » (←), dans laquelle « on recommence au début, on rejoue ce qui a été manqué et on s’efforce d’entendre ce qui a été voulu au lieu de ce qui a été dit » (85). Enfin, l’orateur explique la signification des « parenthèses qui devraient être » ({}), qui représentent des mots qui auraient dû être prononcés mais qui ne l’ont pas été. Pour conclure l’histoire, l’orateur présente une autre conversation avec son père dans laquelle « Je t’aime » et d’autres phrases sont placées entre parenthèses. La conversation comprend également un certain nombre d’autres symboles auxquels les lecteurs ont été initiés, ainsi que d’autres que l’orateur n’a pas du tout expliqué. À la toute fin de l’histoire, l’orateur admet qu’il pense souvent aux versions « devrait » des conversations de sa famille, en disant : « Je les couds ensemble dans une nouvelle vie, en laissant de côté tout ce qui s’est réellement passé et a été dit » ( 85).



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