Une enquête de la Banque du Canada révèle que moins d’entreprises s’attendent à une récession

Les entreprises et les consommateurs sont plus optimistes quant à l’économie à l’approche d’une baisse des taux d’intérêt.

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Les entreprises canadiennes ont été confrontées à une demande toujours faible au premier trimestre, mais des signes de retour à l’optimisme apparaissent alors que de nombreuses entreprises s’attendent à une baisse des taux d’intérêt au cours des 12 prochains mois, selon la dernière enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada.

En outre, les indicateurs de la conjoncture économique, les perspectives de ventes et les intentions d’emploi ont changé de direction après plusieurs trimestres de baisse, les attentes d’amélioration des ventes étant soutenues non seulement par les attentes en matière de taux d’intérêt, mais aussi par la croissance démographique et les efforts visant à pénétrer de nouveaux marchés ou à développer de nouveaux produits, selon au rapport, qui a été publié lundi.

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Ce regain de confiance, les entreprises signalant une légère amélioration des conditions commerciales au premier trimestre, fait suite à près de deux années de détérioration, selon le rapport, et cette amélioration a été largement constatée dans presque toutes les régions, tous les secteurs et toutes les tailles d’entreprises. De plus, moins d’entreprises prévoient une récession au Canada au cours des 12 prochains mois que lors de l’enquête précédente de la fin de 2023.

Parmi les entreprises prévoyant une amélioration de la croissance des ventes au cours de l’année prochaine, environ la moitié ont indiqué qu’elles s’attendaient à une baisse des taux d’intérêt. Et la part des entreprises s’attendant à une augmentation significative des coûts et des prix de vente a nettement diminué par rapport à leurs sommets de 2022, les entreprises prévoyant des augmentations de prix plus faibles qu’au cours des 12 derniers mois.

Perspectives commerciales de la Banque du Canada

Alors que la part des entreprises prévoyant des augmentations de prix inhabituellement importantes ou fréquentes diminue régulièrement, une « minorité en diminution » affirme que certains facteurs les empêchent de revenir à un comportement normal en matière de prix. Il s’agit notamment d’une croissance des salaires supérieure aux normes d’avant la pandémie, de marges bénéficiaires qui ne se sont pas encore complètement rétablies et d’une répercussion incomplète des coûts plus élevés des années précédentes.

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La croissance des salaires reste élevée par rapport aux niveaux d’avant la pandémie de COVID-19, mais de nombreuses entreprises interrogées dans la dernière enquête ont indiqué qu’il leur était plus facile de pourvoir les postes vacants et la plupart s’attendent à ce que la croissance des salaires ralentisse à mesure que les salaires des travailleurs rattrapent le coût de l’emploi. la vie augmente.

Un peu plus de 40 pour cent des entreprises — une proportion similaire au dernier trimestre de 2023 — ont indiqué que leurs augmentations de salaire ne sont plus anormalement élevées. Toutefois, la part des entreprises qui s’attendent à ce que la croissance des salaires anormalement élevée persiste jusqu’en 2025 est passée à 23 pour cent, contre 14 pour cent au trimestre précédent.

« Le comportement des entreprises en matière de prix continue de se normaliser », indique le rapport, qui est un résumé d’entretiens menés par la Banque du Canada avec des chefs d’entreprise d’environ 100 entreprises sélectionnées en fonction de la composition du produit intérieur brut du Canada. « Mais la lente modération de la croissance des salaires et la répercussion progressive des coûts élevés maintiennent la croissance des prix à la production à un niveau élevé. »

Néanmoins, la dernière enquête sur les perspectives des entreprises montre que les attentes en matière d’inflation diminuent dans le monde des affaires, 27 pour cent des entreprises s’attendant à ce que l’inflation reste supérieure à 2 pour cent au-delà de trois ans, contre 37 pour cent dans l’enquête du quatrième trimestre 2023.

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De nombreuses entreprises ont modéré leurs plans d’investissement en réponse aux coûts d’emprunt élevés et à la faiblesse persistante de la demande et ont concentré leurs efforts d’investissement sur le maintien de la capacité existante, selon le rapport.

« Une partie de la modération des intentions d’investissement peut être attribuée aux impacts durables des augmentations passées des taux d’intérêt, alors que les projets à long terme qui ont été financés lorsque les taux d’intérêt étaient plus bas sont achevés », indique le rapport. « Au lieu de lancer de nouveaux projets visant à accroître la productivité ou à accroître la production, de nombreuses entreprises concentrent leurs plans d’investissement sur la simple réparation ou le remplacement des machines et des équipements afin de maintenir leur capacité actuelle. »

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Pourtant, les entreprises ne font plus état d’un resserrement des conditions de crédit, les trois quarts des entreprises ayant indiqué cette tendance citant une baisse des coûts d’emprunt résultant de la baisse des rendements obligataires à long terme au cours des derniers mois.

L’enquête sur les perspectives des entreprises du premier trimestre de la Banque du Canada a été menée par téléphone, vidéoconférence et entretiens en personne du 5 au 23 février 2024.

• E-mail: [email protected]

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