Un tribunal du Québec autorise un recours collectif concernant la stérilisation présumée de femmes autochtones

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La Cour supérieure du Québec a autorisé un recours collectif au nom des femmes Atikamekw qui affirment avoir été stérilisées contre leur gré.

Le juge Lukasz Granosik a donné le feu vert à la poursuite au nom de « toutes les femmes d’origine Atikamekw qui ont subi une intervention chirurgicale ayant altéré leur fertilité sans avoir donné leur consentement libre et éclairé… depuis 1980 ».

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La poursuite, datée du 21 août, exige des dommages-intérêts non précisés de la part de deux médecins – identifiés comme RM et YB – et de la succession d’un troisième, MT, qui, selon les plaignants, ont tous trois violé la Charte canadienne des droits et libertés et le Code civil du Québec. .

Les principaux plaignants, identifiés par les initiales UT et MX, rejettent également une partie de la responsabilité sur un centre intégré de santé et de services sociaux anonyme, connu au Québec sous le nom de CISSS.

Identifiée uniquement sous le nom de CISSS A, l’autorité sanitaire est accusée d’avoir permis, « par ses agissements ou sa négligence, que des actes répréhensibles ou criminels soient perpétrés en toute impunité par des médecins ».

L’autorisation indique que les deux principales plaignantes ont accouché cinq fois à l’hôpital et qu’elles auraient subi une ligature des trompes après leur cinquième accouchement.

UT nie avoir consenti à l’opération, voire en avoir été informé, tandis que MX nie avoir consenti de manière « libre et éclairée », alléguant des pressions indues de la part du médecin.

Les plaignants réclament des dommages et intérêts non précisés pour les femmes qui auraient subi ces procédures, ainsi que pour leurs partenaires, leurs enfants et petits-enfants et leurs héritiers.

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