Un regard de première main sur les soins de santé publics en ruine

Le système de santé au Québec s’effondre plus rapidement que bon nombre d’entre nous ne le pensent. Comme quelqu’un qui

a récemment subi une intervention chirurgicale majeure

j’ai été témoin de première main des trous béants causés par un manque de financement, une mauvaise gestion par le gouvernement provincial et une pandémie mondiale.

C’est une chose de dire que nos infirmières et préposés aux bénéficiaires sont épuisés. C’en est une autre d’en être témoin. Vous le ressentez également lorsque vous attendez les tests médicaux nécessaires et recevez un appel téléphonique vous informant que tous ces tests ont été annulés pour l’été.

Alors que chaque médecin, infirmière et infirmier qui s’est occupé de moi était gentil, attentionné et aussi merveilleux que possible, chacun d’eux semblait fatigué. La fatigue et l’irritation face à l’état du système sont palpables, même si certains le montrent plus que d’autres.

Après avoir subi une intervention chirurgicale majeure, je suis sorti de l’hôpital le même jour, conformément au protocole. Pourtant, entre ce moment et mon rendez-vous de suivi huit semaines plus tard, il y avait un manque total de communication. Aucun suivi, rien. C’est préoccupant lorsque vous souffrez après une intervention chirurgicale majeure, que vous ne savez pas si c’est à prévoir ou si vous vous inquiétez, et que vous ne pouvez pas être rappelé pour un rendez-vous pendant des semaines.

J’ai essayé plusieurs fois de joindre différents médecins, sans succès. J’ai lutté avec de nombreux hauts et bas pendant mon rétablissement, y compris attraper COVID, et, sans autres options médicales, je me suis tourné vers une agence de soins infirmiers privée. Les professionnels là-bas étaient des aubaines absolues. Ils ont répondu aux questions, sont venus me voir chez moi et m’ont tenu la main au sens figuré tout au long de mon rétablissement. Tandis que je comptais mes bénédictions et exprimais ma gratitude, je ne pouvais m’empêcher de penser à ceux qui ne pouvaient pas se permettre de tels soins.

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