Un groupe impliqué dans une manifestation à Ottawa demande au tribunal de mettre fin à l’utilisation fédérale de la Loi sur les mesures d’urgence

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OTTAWA — Un groupe impliqué dans la manifestation antigouvernementale contre les mesures de la COVID-19 à Ottawa demande à un tribunal de freiner l’utilisation fédérale de la Loi sur les mesures d’urgence pour réprimer les manifestants.

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Dans des mémoires présentés vendredi à la Cour fédérale, Canadian Frontline Nurses et sa membre Kristen Nagle demandent une injonction suspendant l’utilisation par le gouvernement libéral de la loi sur les urgences et des mesures associées pendant que leur dossier se déroule devant les tribunaux.

Le groupe et Nagle se disent opposés aux mandats et restrictions « déraisonnables » liés au COVID-19 qui ont été mis en œuvre par divers niveaux de gouvernements canadiens.

Ils veulent une déclaration du tribunal selon laquelle le gouvernement fédéral a outrepassé sa compétence en déclarant une urgence à l’ordre public plus tôt cette semaine, affirmant que cette décision était inconstitutionnelle.

Les demandeurs sollicitent également tous les décrets en conseil, procès-verbaux de réunions, présentations au cabinet, mémorandums, ententes et documents constitutifs relatifs à la proclamation de l’état d’urgence à l’ordre public.

Vendredi soir, aucune date n’avait été fixée pour entendre la requête en injonction. Les fonctionnaires fédéraux n’avaient pas encore déposé de réponse à la demande du tribunal.

Canadian Frontline Nurses, qui se présente comme un « fier défenseur de la liberté médicale », ne doit pas être confondu avec l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, qui préconise la vaccination obligatoire contre la COVID-19 pour les travailleurs de la santé.

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Le dépôt au tribunal est intervenu alors que des policiers ont procédé à des dizaines d’arrestations et remorqué de nombreux véhicules au centre-ville d’Ottawa dans le but de mettre fin à ce que la police appelle une manifestation illégale.

Les manifestants, dont beaucoup avec de gros camions, ont occupé les rues du centre d’Ottawa pendant trois semaines, incitant de nombreuses entreprises à fermer leurs portes et agaçant les résidents avec du bruit, des émanations de diesel et des comportements de harcèlement.

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La police a déclaré avoir pris des mesures pour mettre fin à l’occupation en utilisant les outils et les pouvoirs mis à disposition par l’invocation fédérale de la loi sur les mesures d’urgence.

La loi autorise des mesures temporaires, notamment la réglementation et l’interdiction des rassemblements publics, la désignation de lieux sûrs, l’instruction pour les banques de geler les avoirs et l’interdiction de soutenir les participants.

La Canadian Constitution Foundation et l’Association canadienne des libertés civiles ont également déclaré cette semaine qu’elles iraient devant les tribunaux pour contester l’utilisation par le gouvernement de la Loi sur les mesures d’urgence.

Dans les mémoires du tribunal, Canadian Frontline Nurses et Nagle, une infirmière autorisée et directrice du groupe, affirment qu’ils soutiennent la manifestation d’Ottawa en tant que participants et partisans pacifiques.

« CFN et Nagle dénoncent la violence et ne considèrent pas la violence comme un moyen d’expression légitime ou comme un moyen d’atteindre ses objectifs politiques. »

Ils soutiennent qu’il n’y a pas d’urgence d’ordre public telle que définie dans la Loi sur les mesures d’urgence et que les autorités provinciales et fédérales avaient la capacité de faire face à toute menace pour la santé, la sûreté ou la sécurité publiques grâce à des lois déjà en vigueur.

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