Un entrepreneur en crypto fait face à des poursuites potentielles en Israël liées à une escroquerie de 290 millions de dollars : rapport

La police israélienne aurait accusé l’entrepreneur Moshe Hogeg d’avoir fraudé les utilisateurs d’environ 290 millions de dollars grâce à des escroqueries impliquant des projets de cryptographie.

Selon un article du Times of Israel du 23 août, la police nationale recommandé aux procureurs que Hogeg soit accusé de fraude, de vol, de blanchiment d’argent et de crimes sexuels, accusant le citoyen israélien d’avoir collecté 290 millions de dollars auprès d’investisseurs pour des projets de cryptographie sous de faux prétextes. L’entrepreneur avait déjà été détenu par les autorités israéliennes en novembre 2021 pour avoir prétendument participé à des activités illégales, notamment une fraude impliquant la cryptomonnaie, pour laquelle il a passé environ un mois en résidence surveillée.

Le rapport fait suite à une enquête de deux ans sur les activités prétendument illégales de Hogeg, dont certaines impliquaient des projets de crypto-monnaie. En juin, il s’est rendu au Maroc et a annoncé son implication dans Tomi, un projet blockchain basé sur un « réseau internet alternatif ». Hogeg a déclaré à Cointelegraph à l’époque qu’en tant que figure de l’espace cryptographique, il était peut-être devenu une cible pour les autorités.

Moshe Hogeg s’exprimant au Forum Nakamoto à Marrakech, au Maroc, le 6 juin.

En rapport: Les autorités israéliennes saisissent la cryptographie des organisations terroristes et attribuent le crédit à une nouvelle technologie

L’enquête policière aurait consisté à interroger 180 personnes ainsi qu’à saisir de l’argent et des biens dans plusieurs pays. Un porte-parole de Hogeg aurait dit il s’est félicité de la conclusion de l’enquête et a décrit de nombreuses publications couvrant l’affaire comme constituant une « grande injustice » à son encontre. Il a nié toutes les allégations.

Parmi les achats effectués par Hogeg avec des fonds prétendument illégaux, figurait 7 millions de dollars destinés à la propriété du club de football Beitar Jérusalem. Il a vendu l’équipe à l’homme d’affaires Barak Abramov en août 2022.

Revue: Les forces de l’ordre américaines font monter la pression sur la criminalité liée à la cryptographie