Temps d’arrêt


Ce mémoire autobiographique raconte des incidents et circonstances importants de la vie de l’auteur entre neuf et dix-huit ans. Il s’agit essentiellement de ce que l’on appelle généralement une histoire de « passage à l’âge adulte », un récit dans lequel un jeune découvre des vérités importantes et nécessaires sur la nature d’être un adulte – en fait, d’être simplement un être humain. Il s’agit du thème principal du récit, avec des thèmes secondaires explorant l’attrait et les responsabilités de l’indépendance individuelle et la nature métaphorique du voyage.

Les mémoires commencent par un prologue se déroulant à l’âge adulte de l’auteur, alors qu’il séjournait en Angleterre. Il décrit sa routine consistant à interrompre parfois sa vie d’écrivain calme, ordonnée et productive avec des voyages en voiture ivres et presque dangereux à Londres.

Après la description d’un tel road trip, l’auteur tourne le visage de ses souvenirs vers son passé – plus précisément, son enfance en tant que fils d’un homme qui a passé une grande partie de sa vie d’adulte dans des hôpitaux psychiatriques et beau-fils de la vie floue et indisciplinée de sa mère. , et petit ami opportuniste. L’action se déroule entre l’appartement familial de New York et la nature sauvage de Floride où ils construisent une maison. En Floride, l’auteur se lie d’amitié avec un autre garçon, Tobey, qui est pendant un certain temps son meilleur ami mais qui, comme le raconte plus tard la narration, devient essentiellement un étranger. La découverte de la façon dont les gens et les amitiés autrefois étroites changent est, semble suggérer le récit, une partie incontournable du processus de « passage à l’âge adulte ».

Les expériences importantes en Floride incluent la préoccupation de jeunesse de l’auteur, voire son obsession de devenir un expert en manipulation du yo-yo, et sa préoccupation naissante et presque simultanée pour les filles et le sexe. La relation entre les deux, le jeu enfantin et l’intérêt plus adulte pour, entre autres choses sexuelles, l’anatomie féminine est, dans la perspective thématique apparente du livre, une autre manifestation du processus de « passage à l’âge adulte ».

Finalement, l’auteur et sa famille s’installent à New York, où l’auteur navigue à l’école, où son beau-père Jean se lance dans des projets pour devenir riche rapidement, où sa mère Dagmar devient de plus en plus déçue par Jean et où Jessica, la petite sœur adorée de l’auteur, est née. Toujours à New York, l’auteur rencontre une succession de personnalités hautes en couleur, dont deux sont locataires de la chambre d’amis de la famille : le méchant et manipulateur Donald et la complaisante et névrosée Nell. La narration décrit comment Jean, qui peut ou non avoir eu une véritable liaison avec Nell, se tourne vers Dagmar pour obtenir de l’aide pour la faire sortir de la maison, aide que Dagmar, qui considère Nell comme le problème et la responsabilité de Jean, refuse d’abord de lui fournir, mais puis ravitaillement… au prix d’un bonheur permanent avec Jean.

Les expériences importantes à New York, alors que l’auteur continue de mûrir, incluent son manque de respect croissant pour l’école et sa découverte, lors de son premier vrai travail, que la bonne humeur, les bonnes relations avec ses collègues et les éclats occasionnels d’éthique de travail ne suffisent pas à garder un travail… encore une étape de plus dans le processus de « passage à l’âge adulte ».

Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, l’auteur voyage en Europe pour poursuivre ses études. Il y développe une relation émotionnelle intense avec la Suédoise Christina, passe des examens d’entrée dans des universités américaines et perd les dernières illusions sur sa mère superficielle, volage et manipulatrice. À son retour en Amérique, il quitte la maison familiale à New York et s’installe dans une nouvelle vie universitaire accueillante.

Le livre se termine par un épilogue dans lequel l’auteur décrit l’ironie d’une question posée par un passant après un accident de voiture dont l’auteur s’éloigne. Cette question est « Qu’est-ce que c’est que tout cela ? », une question qui, dans le contexte du livre en particulier et du genre de l’autobiographie en général, peut être considérée à la fois comme inquisitrice et ironique.



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