Surfaçage


Atwood divise les expériences du narrateur en trois parties. Le lecteur découvre la narratrice en même temps qu’elle se connaît elle-même. Dans la première partie, la narratrice d’Atwood explore son point de vue sur la pauvreté, la vie rurale et urbaine au Canada, la vie politique canadienne au début des années 1970 et le conflit américain au Vietnam, en plus de considérer les choix et les changements de sa vie. La voix de la narratrice se renforce à mesure que le roman avance, et dans la deuxième partie du roman, à mesure qu’elle en découvre davantage sur son passé, ses parents et sa vie de famille, elle découvre également des valeurs personnelles qu’elle ignorait avoir. Dans la dernière section du roman, la narratrice entre dans une connaissance de soi qui intègre non seulement la connaissance de son passé et de sa famille, mais aussi son propre sentiment d’estime de soi et de force.

Tout au long du voyage se trouvent des compagnons « hippies » du début des années 1970 – un couple marié, David et Anna, qui luttent contre leurs problèmes conjugaux depuis neuf ans tout au long de leur séjour sur l’île avec le narrateur. Le petit ami du narrateur, Joe, reste également sur l’île avec David, Anna et le narrateur. Bien qu’ils commencent comme des amis apparents et des assistants du narrateur dans son voyage, les amis du narrateur changent leur relation avec le narrateur au fur et à mesure que l’histoire progresse. Elle commence finalement à les voir différemment tout au long de l’histoire.

Les autres personnages du roman sont mineurs mais ont une influence significative sur la vie et la perception de soi du narrateur. Ces personnages incluent son père et sa mère, son frère, Paul, Evans et un groupe de touristes que, bien qu’ils soient canadiens, le narrateur appelle « les Américains ». Leurs interactions avec le narrateur créent une lentille puissante à travers laquelle le narrateur commence à voir son monde, ses valeurs et ses choix de vie. Alors que l’histoire évolue vers un point culminant dramatique et une conclusion ouverte pour la narratrice à la fin du roman, le lecteur en apprend beaucoup sur sa vision de la vie et les valeurs qui émergent à mesure que la narratrice découvre ce que son père et sa mère ont laissé derrière eux pour qu’elle puisse vivre. découvrir sur elle-même.

Le roman d’Atwood explore la vie de cette « femme ordinaire » du début des années 1970 alors qu’elle apprend ce que signifie être un être humain indépendant et pleinement autonome, pleinement conscient de sa conscience et de ses objectifs de vie. Le voyage que le personnage principal entreprend pour arriver à cette connaissance est passionnant, difficile, parfois presque hallucinatoire, dangereux, voire mortel, mais il s’agit en fin de compte d’un voyage puissamment personnel qui reflète le pouvoir qu’elle trouve en elle-même.



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