Steven Lewis : Pourquoi les soins de santé canadiens que nous voulons demeurent insaisissables

Il n’y a rien de plus difficile à prendre en main, de plus périlleux à conduire, de plus incertain dans son succès, que de prendre la tête de l’introduction d’un nouvel ordre de choses.

– Machiavel

Mes concitoyens canadiens. Aujourd’hui, nous étudions pourquoi le système de santé que nous voulons n’est pas le système de santé que nous avons.

Dans celui que nous voulons, tout le monde a une source régulière de soins, les temps d’attente sont courts, plus de maladies sont prévenues, les besoins en santé mentale sont satisfaits, les maladies chroniques sont bien gérées, la main-d’œuvre est heureuse et motivée et l’argent est bien dépensé. Celui que nous avons est… différent.

Premièrement, nous reconnaissons que cette enquête se déroule sur le territoire non cédé des associations médicales provinciales, de leurs collègues syndicats, des organismes de réglementation des professions de la santé, des éducateurs, des organismes d’agrément, des groupes de défense et des industries des médicaments et des appareils.

Le système et ses performances sont en grande partie entre leurs mains. Parfois, leurs intérêts et leurs ambitions s’alignent sur les nôtres. Souvent, ils ne le font pas.

Qu’en est-il des gouvernements – ceux que nous votons et renvoyons, tenus de poursuivre le bien commun et de faire passer l’intérêt public avant les intérêts particuliers ? En notre nom, ils doivent, en théorie, élaborer des politiques et négocier des accords qui favorisent l’accès, la qualité, l’équité et l’optimisation des ressources.

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