Silence! La Cour est en séance


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Tendulkar, Vijay, traduction de Priya Adarkar. Silence! La Cour est en session. Presse de l’Université d’Oxford. New Delhi, Inde. Oxford India Brochés Collection, Sixth Impression, 2009. La pièce est structurée en trois actes, mais malgré deux entractes, l’action est continue – c’est-à-dire que les deuxième et troisième actes reprennent l’action exactement au moment où l’acte précédent s’est terminé. .

La pièce commence avec une jeune institutrice, Miss Benare, amenée dans la pièce où elle et le reste de son groupe d’acteurs amateurs doivent se réunir. Sa conversation avec l’homme qui semble être le gardien, Samant, est coquette, mais Samant est trop mal à l’aise pour répondre par autre chose que par un mouvement maladroit s’éloignant d’elle.

Bientôt, d’autres membres de la troupe arrivent. Il y a d’abord l’avocat Sukhatme, autoritaire et insensible. Ensuite, il y a le scientifique Ponkshe, jeune et très imbu de lui-même. Enfin, il y a l’étudiant timide et maladroit Rokde. Tous les trois se moquent entre eux et avec Miss Bénaré. L’acteur Karnik, qui aime essayer d’impressionner les autres avec ses connaissances et son expérience, est le suivant. Enfin, M. et Mme Kashikar apparaissent, le premier suffisant et prétentieux, la seconde également prétentieuse mais aussi fréquemment critiquée par son mari.

Après l’arrivée des Kashikars, la troupe découvre qu’au moins un de leurs membres, le professeur Damle, va disparaître. Les membres de la troupe se rendent compte qu’ils ont besoin d’un remplaçant et choisissent Samant, réticent. Ils décident alors d’organiser un procès simulé afin qu’il puisse en apprendre un peu plus sur ce qu’il est censé faire. Lorsque Miss Benare est absente un moment de la salle, les membres de la troupe ont une conversation à voix basse que le public n’entend pas et décident de traduire en justice Miss Benare. À son retour, on lui demande comment elle plaide pour l’accusation d’infanticide, c’est-à-dire le meurtre d’un enfant. Elle ne répond pas. Fin du premier acte.

Le deuxième acte commence au même moment, alors que Miss Bénaré fait face à cette accusation inattendue. Elle tente de résister au projet de procès, mais les autres la submergent. Sukhatme assume les rôles d’avocat de l’accusation et de la défense, tandis que Kashikar devient juge, Rokde devient huissier et Ponkshe prend des notes. Alors que le procès commence, les arguments sur la procédure sont de plus en plus absurdes, Sukhatme et Kashikar semblant plus intéressés par l’hygiène personnelle et/ou le tabac à chiquer. Finalement, le procès démarre. Au début, les questions semblent stupides et incultes, mais après un certain temps, elles commencent à devenir plus pointues et plus sérieuses. Le caractère de Miss Bénaré, libre d’esprit, est remis en question, et elle est accusée non seulement d’avoir une liaison avec le professeur Damle, mais aussi d’être enceinte de son enfant. Alors que les accusations du « tribunal » deviennent de plus en plus colériques et critiques, Mlle Benare tente de partir, mais constate que la porte est verrouillée. Elle est ensuite invitée à témoigner pour sa propre défense. Fin du deuxième acte.

Le troisième acte commence au même moment, alors que Miss Bénaré passe à la barre des témoins. Sous l’interrogatoire de Sukhatme et l’insistance de Kashikar pour qu’elle parle, Miss Benare reste silencieuse. D’autres témoins prennent sa place, continuant de l’accuser d’immoralité et de mettre en danger le bien-être de la société. Finalement, elle est reconnue coupable. Kashikar lui donne dix secondes pour parler pour sa propre défense. À ce moment-là, il y a un changement dans la lumière, le son et l’atmosphère de la scène. Miss Benare parle longuement de ses problèmes de santé mentale, de son désir d’amour et de sa détermination à être une bonne mère pour son enfant. Son existence, dit-elle, est la seule raison pour laquelle elle veut rester en vie. Une fois qu’elle a terminé, on revient à la réalité de la salle d’audience. Les dix secondes se sont écoulées et Kashikar la condamne à ce que le bébé soit retiré de son corps. Elle s’effondre.

À ce moment-là, les spectateurs du spectacle de la soirée commencent à arriver. Les membres de la troupe reviennent à la réalité et commencent à se préparer pour ce spectacle. L’exception est Mlle Bénaré, qui reste effondrée sur le sol. Samant lui offre un peu de réconfort, mais elle ne semble pas en mesure de l’accepter. La pièce se termine avec Miss Bénaré toujours effondrée sur le sol, seule.



Source link -2