Sebastian Stan montre un côté terrifiant dans le noir, dérangeant Sundance Horror Fresh

Sebastian Stan montre un côté terrifiant dans le noir, dérangeant Sundance Horror Fresh

Pourquoi est-ce que je continue de sous-estimer Sebastian Stan ? Il est facile de prendre le bel acteur pour acquis, étant donné qu’il est toujours bon dans presque tous les rôles qu’il choisit. Mais il a utilisé sa popularité pour renforcer son influence au cours des dernières années, soutenant des projets imprévisibles qui le voient jouer un agent du FBI (dans le film criminellement sous-estimé de Karyn Kusama Destructeur), la version cadette de JK Simmons (dans la tragique histoire d’amour Je ne suis pas là), le batteur de Motley Crue Tommy Lee, et dans le thriller tordu de Sundance Frais, un tueur en série qui enlève des femmes pour une pratique horriblement choquante.

Je vais jeter un avertissement de spoiler ici, parce que moins vous en savez sur Frais plus il sera efficace. Parce que même dans le premier acte du long métrage Sundance du réalisateur Mimi Cave, Sebastian Stan s’appuie uniquement sur le charme et la beauté naturelle qu’il pourrait facilement adopter, avant que le reste du film ne lui permette de montrer la gamme impressionnante qui ne cesse de me rappeler à quel point il est talentueux comme acteur.

Frais commence par un commentaire sur les périls de la scène des rencontres modernes, et même là, il contient des observations pointues sur la difficulté de se connecter dans une génération axée sur la technologie et obstinément indépendante. Noa (Daisy Edgar-Jones, également formidable) endure des rendez-vous sans issue et perd trop de temps à parcourir les services de couplage virtuels. Alors imaginez sa surprise lorsqu’elle rencontre le charmant étranger Steve (Stan) au rayon des produits de leur épicerie locale. De légers flirts se transforment en véritables conversations, et quelques rendez-vous mènent à une parade nuptiale éclair. Et quand Steve suggère une escapade d’un week-end, Noa est prudente… mais aussi prête à enfin baisser sa garde et donner une chance à l’amour.

(Crédit image : Fox Searchlight)

Grosse erreur. Steve est un tueur en série. Au-delà de cela, Steve – qui a avoué à Noa qu’il était chirurgien plasticien – garde ses victimes en vie afin qu’il puisse écorcher leur chair… et la revendre aux cannibales les plus offrants. Ouais, Frais est ce genre de film. Et il survit à cette transition radicale des « horreurs de la datation » aux « horreurs de s’échapper du repaire d’un fou » parce que Sebastian Stan occupe efficacement les deux personnalités de manière transparente. Comme une poignée d’acteurs qui l’ont précédé, Stan injecte à son monstre un niveau d’esprit et d’humour, sans jamais trop s’éloigner des éléments qui le rendent encore terrifiant. Stan et Edgar-Jones se lancent dans un jeu mental (et physique) du chat et de la souris, et plus nous pénétrons profondément dans le monde de Steve, plus le voyage devient dérangeant et émouvant.

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