Roush Review: Trouver un moyen de surmonter le chagrin avec ‘Dear Edward’

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Note de Matt :

Fans de larmoyants qui ont ressenti le vide depuis C’est nous terminé l’année dernière peut affluer vers Cher Edouard sur Apple TV +, un coup de poing émotionnel d’un drame du maître manipulateur Jason Katims (Les lumières du vendredi soir, Parentalité). La configuration, qui domine le premier des trois épisodes disponibles en première, est plus que dévastatrice : un accident d’avion dont seul Edward, 12 ans (le soul Colin O’Brien) survit.

Fisher Stevens dirige cette première heure, qui est peut-être la représentation la plus poignante d’un vol condamné depuis le pilote de Perdu. Seulement cette fois, les personnes que vous rencontrez à bord, à l’exception du jeune Edward, ne vivent que dans les souvenirs de ceux qui restent, qui sont au centre d’une série qui aborde avec plus ou moins de succès histrionique le processus de deuil.

Même les gloutons pour la punition sentimentale peuvent se lasser de 10 épisodes de culpabilité de survivant, manifestés par un « groupe de chagrin » d’âmes tristes évaluant leurs vies brisées. Il s’agit notamment de Lacey, la tante malheureusement sans enfant d’Edward (l’excellente Taylor Schilling), qui accueille le sensible « garçon miracle », s’efforçant d’assurer une certaine normalité.

Connie Britton dans

Déraciné du quartier chic de Manhattan à la banlieue de Nyack, où la classe ouvrière Lacey et son mari John (Carter Hudson) marchent sur des coquilles d’œufs métaphoriques, Edward trouve du réconfort auprès de sa voisine sortante et camarade de classe Shay (Eva Ariel Binder), dont l’obsession pour le roller derby fait sortir le garçon de sa carapace peu à peu. Quand Edward choisit de dormir sur le sol de la chambre de Shay, évoquant des souvenirs de partager une chambre avec le grand frère qui lui manque cruellement, la tante bien intentionnée Lacey doit équilibrer ses propres émotions avec celles de son neveu impénétrable et parfois compréhensible. Sa décision impulsive de cacher à Edward le torrent de courrier « Cher Edward » qui afflue aura des conséquences plus tard.

Si seulement le reste de la série était aussi finement dessiné. Le thème de l’émission, exprimé par un autre membre du groupe de deuil, est « Parfois, notre chemin nous choisit ». Et il en va ainsi alors que les personnes en deuil forgent de nouvelles relations, exorcisent les regrets et envisagent les chemins non empruntés.

Les intrigues secondaires sont inégales : certaines convaincantes – Anna Uzele est particulièrement bonne en tant que petite-fille idéaliste d’un politicien attirée par un homme du Ghana (le charismatique Idris DeBrand) qui est venu s’occuper de sa jeune nièce – mais d’autres sont cruellement sous-développées, y compris l’histoire de Linda (Amy Forsyth), une jeune femme enceinte sans famille sur laquelle s’appuyer, et Sam (Lin-Manuel Miranda sosie de Dario Ladani Sanchez), un père et un mari dont la sexualité confuse est déclenchée par le décès d’un ami du lycée. Certaines de ces histoires sortent du champ gauche au milieu de la saison, ressemblant à des réflexions après coup.

Et moins on en dit, mieux c’est sur la situation artificielle mettant en vedette une Connie Britton exagérée dans le rôle de Dee Dee délirant, un stéréotype de vraie femme au foyer choyée. Même cette pro n’arrive pas à rendre sympathique Dee Dee agaçante car elle apprend trop tard les nombreux secrets de son mari. Cependant, elle allège le ton de ce qui pourrait autrement être un travail sinistrement sinistre, bien que parfois indéniablement émouvant.

Cher EdouardPremière de la série (trois épisodes), vendredi 3 février, Apple TV+

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