Résumé et guide d’étude de Motherless Brooklyn descriptif


Motherless Brooklyn est à la fois un roman policier traditionnel et un envoi ludique de nombreux éléments et tropes communs au genre. La première indication que c’est le cas est l’aspect non conventionnel qu’apporte son narrateur, Lionel Essrog. Il se présente pour ouvrir le livre avec une description de sa « bizarrerie » particulière, qui est un cas assez grave du syndrome de Tourette, qui l’amène à lâcher compulsivement des mots fréquemment obscènes et inappropriés ainsi qu’à toucher compulsivement ceux avec qui il vient. en contact. La nécessité de freiner et d’exploiter ces impulsions fait partie des principales luttes dans lesquelles Lionel s’engage tout au long du roman.

Plus extérieurement, Lionel s’efforce de percer le mystère de la disparition de son mentor et employeur, Frank Minna, un truand avisé qui a adopté Lionel et plusieurs autres du St. Vincent’s Home for Boys, un orphelinat de Brooklyn, pliant les dans un groupe de chauffeurs de taxi et d’opérateurs de livrée appelés Minna Men. C’est ce groupe hétéroclite que Lionel côtoie au quotidien et qui donne son titre au roman.

Les tics de Lionel le font en quelque sorte un étranger, et il est considéré par d’autres personnages tout au long du roman comme étant déficient d’une manière ou d’une autre en raison de son état. C’est ce degré d’éloignement des autres personnages qui pose à la fois un défi dans sa quête d’information et lui offre l’opportunité d’accéder aux sources. Cela permet également à Lethem de jouer des mots amusants.

Tout au long du voyage de Lionel pour comprendre comment les choses en sont devenues ainsi – son mentor parti, sa vie apparemment sans direction, un sentiment constant de danger mettant en péril sa vie jusqu’ici stable – il est mis en contact avec un éventail de personnages et des types de personnages qui servent à la fois à faire avancer et à révéler une intrigue qui n’est à la fois guère plus qu’un détective dur à cuire standard, mais aussi une inversion perverse de ce genre. Il a affaire à une femme fatale ainsi qu’à un innocent apparemment malheureux, un lourd exotique qui constitue une menace physique dans chaque scène dans laquelle il apparaît, les trafiquants, les informateurs, etc. abondent. Et pourtant, même si ce livre est un exemple chiffré du filon classique des détectives privés, il manque rarement de saisir l’occasion de renverser chacun de ces éléments. Tout comme Lionel ne peut s’empêcher de le faire avec les mots qu’il entend et lit, Lethem semble également se sentir obligé d’inverser et de subvertir les conventions du genre dans lequel il travaille.



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