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La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Hardy, Thomas. « La convergence des Twain. » 1912. Fondation Poésie. https://www.poetryfoundation.org/poems/47266/the-convergence-of-the-twain.
Notez que toutes les citations entre parenthèses dans le guide font référence aux lignes du poème dont les citations sont tirées.
Vingt minutes avant minuit le 14 avril 1912, le RMS Titanic – un paquebot britannique transportant des centaines de passagers – est entré en collision avec un iceberg non détecté au milieu de l’Atlantique. En quelques heures, le navire se brisa véritablement en deux et coula sous le niveau de la mer. La tragédie occupait une place importante dans les esprits contemporains, non seulement à cause de la perte massive et inutile de vies humaines, mais aussi à cause du désastre imminent qu’elle annonçait pour un luxe excessif. Dans les années et les décennies qui ont suivi cette terrible nuit, l’épave du Titanic a peuplé des dizaines de produits culturels, des livres aux films et, nécessairement, des poèmes. Thomas Hardy était déjà un écrivain accompli et notoire lorsqu’il a publié « La convergence des Twain », mais l’article a néanmoins produit une réponse mitigée et controversée. Son ton parfois didactique, prophétiseur, incite même certains lecteurs à reprocher à l’auteur une prétendue insensibilité.
L’interprétation allégorique de Hardy de la catastrophe du Titanic est intimement liée aux vagues de richesse et de loisirs relatifs qui ont ravagé l’Amérique du Nord et la Grande-Bretagne au début du XXe siècle. Depuis la fin des années 1800, les sociétés américaines et britanniques fonctionnaient selon des lignes largement décadentes ; de nouvelles industries lucratives avaient vu le jour, les mouvements artistiques et culturels gagnaient du terrain et un sentiment d’insouciance fin de siècle emplissait l’air transatlantique. Hardy, cependant, n’a pas été très impressionné par cette culture luxuriante et débauchée – en effet, il présente l’affrontement entre le Titanic et l’iceberg comme un récit édifiant des excès américains/européens. Le Titanic, à son avis, présentait un symbole prêt pour la vanité humaine et la désinvolture face aux véritables préoccupations de la vie.
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