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Le bref poème « Harlem » introduit des thèmes qui parcourir tout le volume de Langston Hughes Montage d’un rêve différé et tout au long de sa carrière de poète. Ce volume, publié en 1951, se concentre sur les conditions d’un peuple dont les rêves ont été limités, reportés ou perdus dans le Harlem après la Seconde Guerre mondiale. Hughes a affirmé que quatre-vingt-dix pour cent de son travail tentait «d’expliquer et d’éclairer la condition nègre en Amérique». À la suite de cette concentration, Hughes a été surnommé «le poète lauréat de Harlem». Le poème « Harlem » remet en question les conséquences sociales de tant de rêves différés, faisant allusion au ressentiment et aux conflits raciaux qui ont finalement éclaté avec le mouvement des droits civiques des années 1950 et 1960 et se poursuivent aujourd’hui. Demander « qu’arrive-t-il à un rêve différé? » le poème esquisse une série d’images de décomposition et de gaspillage, représentant le destin du rêve (ou du rêveur). Alors que de nombreuses conséquences potentielles n’affectent que le rêveur individuel, la fin du poème suggère que, lorsque le désespoir est épidémique, il peut « exploser » et causer de vastes dommages sociaux et politiques.
Avant que Hughes n’écrive, de nombreux artistes afro-américains évitaient de dépeindre la vie noire de la classe inférieure parce qu’ils pensaient que de telles images nourrissaient des stéréotypes et des attitudes racistes. Hughes croyait que des portraits réalistes de personnes réelles contreraient plus efficacement les caricatures négatives d’Afro-Américains et a donc écrit sur et pour la personne ordinaire. Prononcés par une variété de personnages, les poèmes de Montage d’un rêve différé capturer les motifs et les rythmes distincts de l’idiome folklorique afro-américain. Hughes a également intégré les rythmes et les structures du jazz, du blues et du bebop dans sa poésie, travaillant à créer une poésie afro-américaine dans ses rythmes, ses techniques, ses images, ses allusions et sa diction.
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