Résoudre le biais domestique lors de l’investissement n’est pas simple, mais il existe des stratégies pour le surmonter

Andrew Feindel : L’examen de la psychologie derrière le biais national peut aider à positionner un portefeuille pour réussir

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Par Andrew Feindel

Tous les titres accrocheurs de nos jours rendent plus difficile que jamais de séparer les informations précieuses des distractions non pertinentes afin de prendre des décisions d’investissement éclairées sans devenir la proie de réactions émotionnelles.

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Cela est particulièrement vrai pour des sujets tels que la préférence nationale, où les expériences d’un investisseur individuel influencent fortement ses perceptions, de sorte que les émotions peuvent obscurcir son jugement. Cela peut conduire à des stratégies d’investissement à long terme loin d’être optimales, ce qui peut avoir un impact sur leurs chances d’atteindre leurs objectifs financiers.

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Résoudre les biais nationaux est plus compliqué qu’il n’y paraît, mais examiner la psychologie qui les sous-tend peut aider à positionner un portefeuille sur la voie du succès.

Pourquoi y a-t-il un biais national ?

Le degré de préférence nationale des investisseurs est souvent influencé par des facteurs psychologiques plutôt que par un raisonnement logique.

Par exemple, les expériences passées d’un investisseur peuvent façonner considérablement sa tolérance au risque et ses choix d’investissement. Si un investisseur effectuait des investissements substantiels sur le marché canadien entre 2000 et 2010 – lorsque celui-ci surperformait de nombreux autres indices boursiers – il aurait probablement une plus grande préférence pour le pays.

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À l’inverse, un investisseur qui a commencé à investir au pays après 2010, lorsque le marché canadien a sous-performé, pourrait hésiter à saisir les opportunités nationales. D’autres facteurs qui peuvent renforcer ces préjugés inconscients peuvent inclure les convictions politiques, l’opinion sur les gouvernements étrangers et/ou l’occupation.

Afin de créer des stratégies d’investissement appropriées adaptées à la situation unique de chaque client, les conseillers doivent s’efforcer de comprendre ces biais et aider les clients à prendre en compte des variables d’investissement plus cruciales.

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Stratégies pour lutter contre les préjugés nationaux

Il est essentiel de prendre du recul lorsqu’il s’agit de déterminer le degré de diversification dont un investisseur a besoin et d’examiner les marchés dans une perspective plus large afin de positionner stratégiquement un portefeuille en fonction des différents cycles de marché.

Le dernier cycle haussier de 2009 à 2021 a été rempli d’assouplissement quantitatif, de désinflation, de faibles rendements, de croissance et de domination des actions à grande capitalisation, de mondialisation et d’excès monétaires. Cependant, le prochain cycle haussier s’annonce tout à fait différent, le resserrement quantitatif, l’inflation, les rendements normalisés, la relocalisation et la résurgence des actions à petite capitalisation et de valeur étant potentiellement les principaux moteurs.

Même si le dernier cycle haussier n’a pas favorisé la préférence nationale pour les Canadiens, si les variables clés du prochain cycle haussier divergent de celles du précédent, de solides arguments pourraient être avancés en faveur d’une certaine forme de préférence nationale pour les Canadiens.

Compte tenu de la volatilité des facteurs macroéconomiques et géopolitiques, il est important de ne pas se concentrer sur une seule perspective et de tester les portefeuilles en attribuant des probabilités à différents scénarios.

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En supposant le meilleur, le cas de base et le pire des scénarios (en ajustant les variables pour voir les effets sur les rendements et la volatilité du portefeuille), cela permettra de saisir un large éventail de résultats possibles et d’éviter d’être pris au dépourvu par l’évolution des conditions du marché.

La bonne allocation

Les circonstances personnelles sont des considérations cruciales pour déterminer le degré de diversification approprié, souvent plus que les facteurs stratégiques du marché. Des éléments tels que l’âge, la tolérance au risque, la situation familiale, les revenus et le passif doivent être pris en compte parallèlement aux facteurs de marché pour garantir un portefeuille équilibré.

Par exemple, à mesure que les individus approchent de la retraite, ils devraient envisager de détenir davantage d’actifs canadiens pour éviter les risques de change et de liquidité. Ceux qui ont besoin d’accéder à leur argent à court terme devraient investir de manière prudente dans des valeurs refuges telles que des certificats de placement garanti, des comptes d’épargne à intérêt élevé ou des obligations à court terme pour éviter le risque de prix. Et les personnes ayant une tolérance au risque plus élevée pourraient vouloir détenir davantage d’actifs étrangers sur un horizon à plus long terme.

Les allocations spécifiques varient en fonction d’une combinaison de variables individuelles et de marché, mais il est généralement conseillé d’éviter de détenir plus de 80 à 90 pour cent d’actifs étrangers ou nationaux, car une approche équilibrée est souvent plus bénéfique.

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Heureusement, les Canadiens ont accès à une variété de solutions de placement qui simplifient le processus de création d’un portefeuille équilibré tout en offrant des avantages fiscaux, qu’il s’agisse d’investir au pays ou à l’étranger.

Par exemple, le fonds négocié en bourse Horizons Equal Weight Canada Banks Index offre une exposition aux six grands tout en reportant les distributions imposables jusqu’à ce que vous vendiez le FNB, ce qui le rend fiscalement avantageux par rapport à l’achat des six banques individuellement. L’ETF Purpose Tactical Asset Allocation est un autre fonds fiscalement avantageux qui ajuste automatiquement la répartition des actifs entre les actions et les obligations pour générer des rendements absolus. Pour ceux qui recherchent une exposition aux actions avec un rendement amélioré, le fonds Evolve S&P 500 Enhanced Yield offre une exposition au S&P 500 avec une stratégie d’options qui fournit un revenu supplémentaire.

Gardez à l’esprit qu’il existe rarement, voire jamais, des périodes de certitude totale sur les marchés. Chaque jour, de nouveaux développements remettent en question la viabilité des stratégies d’investissement. Dans cet environnement en constante évolution, un conseiller peut vous aider à dissiper le brouillard des complexités financières et à mettre en lumière les principes de placement fondamentaux et intemporels qui vous aident à atteindre vos objectifs financiers.

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En clarifiant les idées fausses et en informant les clients sur la sélection des titres, la répartition du portefeuille et les conditions macroéconomiques, les conseillers peuvent donner aux clients la confiance nécessaire pour adhérer à leurs stratégies d’investissement et fonder leurs décisions sur la compréhension et la logique plutôt que sur des impulsions émotionnelles.

Andrew Feindel, CFA, CFP, CSWP, CIM, FMA, CPCA, FCSI, HBA, est gestionnaire de portefeuille et conseiller en investissement pour Richie-Feindel Wealth Management chez Richardson Wealth Ltd. et auteur de Kickstart Your Corporation (2020) et Kickstart : Comment les Canadiens qui ont réussi ont commencé (2008)

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