Québec annonce que les travailleurs de la santé infectés continueront de travailler sous certaines conditions

Sous certaines conditions, les travailleurs de la santé du Québec testés positifs pour la COVID-19 pourront retourner au travail, a annoncé mardi le ministre de la Santé Christian Dubé.

Les détails de ces conditions, qui, selon Dubé, dépendront de la priorité et de la gestion des risques, seront annoncés dans les prochains jours.

Les décisions seront prises «au cas par cas, région par région, hôpital par hôpital, CHSLD par CHSLD», a-t-il précisé.

« La contagion d’Omicron est tellement exponentielle qu’un nombre énorme de personnel doit être retiré et cela pose un risque sur la capacité du réseau à traiter les Québécois.

Dubé a déclaré que le ministère de la Santé avait rencontré la santé publique, les syndicats et les associations de soins de santé avant l’annonce.

Il a ajouté que lors des vagues précédentes, le personnel de santé qui avait été exposé au COVID-19 avait été rapidement identifié et retiré du travail, mais que le niveau élevé de vaccination parmi le personnel – 98% sont entièrement vaccinés – a permis au ministère de changer le paradigme entourant les travailleurs infectés.

Dans un communiqué publié mardi, le plus grand syndicat québécois représentant les travailleurs de la santé, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), a déclaré craindre que la nouvelle mesure ne mette davantage de travailleurs en danger.

Le syndicat a plutôt appelé le gouvernement à mettre en œuvre des mesures telles que le filtrage du personnel, la limitation des déplacements des travailleurs entre les centres et l’amélioration de la ventilation.

« Le réseau n’est pas prêt à faire face aux risques de la décision du gouvernement de ramener au travail les personnels infectés asymptomatiques », a déclaré le président du syndicat Réjean Leclerc dans un communiqué. « La mauvaise gestion de la pandémie met à nouveau en danger le personnel du réseau et donc les patients. »

Dubé a également annoncé qu’un nouveau groupe de Québécois deviendra admissible aux injections de rappel à compter de mercredi, notamment du personnel scolaire, des groupes communautaires de santé et de services sociaux, des travailleurs de la sécurité publique, des inspecteurs des aliments et des travailleurs d’abattoirs.

La population générale de moins de 60 ans pourra réserver des boosters entre le 4 et le 21 janvier en fonction de son âge. La priorité fonctionnera de la même manière que pour les deux premières doses de vaccin, à des intervalles de cinq ans.

Admissibilité à un rendez-vous pour une dose de rappel

  • 29 décembre 2021 :
    • personnel de l’école
    • agents de sécurité publique
    • organismes sociaux du secteur de la santé et des services sociaux
    • certains salariés travaillant dans le secteur de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (inspecteurs et personnel d’abattoir)
    • agents de santé du secteur privé et autres agents de santé (entreprises d’économie sociale fournissant des services à domicile, des soins palliatifs, etc.)
  • 4 janvier 2022 : 55-59 ans
  • 6 janvier 2022 : 50-54 ans
  • 10 janvier 2022 : 45-49 ans
  • 12 janvier 2022 : 40-44 ans
  • 14 janvier 2022 : 35-39 ans
  • 17 janvier 2022 : 30-34 ans
  • 19 janvier 2022 : 25-29 ans
  • 21 janvier 2022 : 18 ans et plus

Cette histoire sera mise à jour.

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