Que Dieu vous bénisse, M. Rosewater de Kurt Vonnegut Jr.


Deuxième seulement après le canon de Slaughterhouse-Five of Vonnegut dans sa proéminence et son influence, God Bless You, Mr. Rosewater (1965) présente Eliot Rosewater, un millionnaire itinérant et semi-fou errant dans le pays à la recherche d’un héritage et d’un résultat philanthropique, présentant la science l’écrivain de fiction Kilgore Trout au monde et Vonnegut au public collégial qui allait bientôt faire de lui un écrivain culte.

Trout, modelé selon Vonnegut sur l’écrivain de science-fiction Theodore Sturgeon (avec qui Vonnegut a eu une relation occasionnelle) est un écrivain désespéré, appauvri mais visionnaire qui fonctionne pour Eliot Rosewater comme une conscience et un exemple horrible. Rosewater, cherchant à mettre son héritage à profit (son père était entrepreneur), essaie de faire le bien dans un contexte de cynisme et de corruption presque illimités.

C’est dans ce roman que Rosewater se rend dans une conférence de science-fiction – un véritable événement annuel à Milford, en Pennsylvanie – et livre au motel son célèbre monologue évoqué par les écrivains et critiques de science-fiction pendant près d’un demi-siècle : « Aucun de vous pouvez écrire pour des pommes aigres… mais vous êtes les seuls à essayer d’accepter les choses vraiment formidables qui se produisent aujourd’hui. » L’argent ne pousse pas tant M. Rosewater (ou l’avocat corrompu qui essaie de façonner la fortune de Rosewater) que l’indignation face à la condition humaine.

Le roman a été adapté pour une comédie musicale d’Alan Menken en 1979. Le roman est principalement raconté à travers une collection d’histoires courtes traitant des interactions d’Eliot avec les citoyens du comté de Rosewater, généralement la dernière phrase servant de punchline. L’histoire de l’antagoniste, celle de Mushari, est racontée sous la forme d’un court essai similaire. Les histoires révèlent différentes hypocrisies de l’humanité d’une manière sombre et humoristique.



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