Prisonnier B-3087


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Gratz, Alan. Prisonnier B-3087. Livres Apple, 2013.

Le roman de Gratz est divisé en trente chapitres, chacun regroupé en nombre variable selon le contexte. Le roman s’ouvre à Cracovie, alors qu’un jeune garçon nommé Yanek et sa famille vivent le début de la guerre et l’occupation allemande de la Pologne. Bientôt, leur quartier fut encerclé par un mur, formant le ghetto de Cracovie, et ils furent contraints d’accueillir plusieurs autres familles pour vivre dans leur petit appartement. Dans cette section, le lecteur voit la progression progressive des politiques et des pratiques qui privent les Juifs de leurs droits et de leur humanité dans une spirale descendante vers les violations flagrantes des droits de l’homme et le génocide qui surviennent plus tard dans le roman. Après avoir vécu des années dans un pigeonnier sur le toit de leur immeuble, les parents de Yanek ont ​​été renvoyés et il est resté seul. Peu de temps après, il fut également envoyé dans les camps.

Le reste du roman se déroule à travers une progression rapide de décors, en commençant par le camp de Plaszów près de Cracovie, où Yanek a retrouvé son oncle mais a également été introduit dans le monde du travail forcé et des traitements inhumains infligés par les nazis. Son oncle fut tué et Yanek fut bientôt transféré aux mines de sel de Wieliczka, puis au camp de concentration de Trzebinia, le tout à proximité de son domicile à Cracovie. À partir de ce moment, le traitement et les conditions dans les camps dans lesquels Yanek vivait se sont rapidement détériorés, les prisonniers étant soumis à des abus de plus en plus graves et à des meurtres de plus en plus fréquents. Beaucoup sont morts de faim ou de maladie, en plus des meurtres directs perpétrés par des soldats nazis et même des gardes kapo, venus des rangs des Juifs eux-mêmes pour imposer les conditions brutales imposées à leurs codétenus. Après Trzebinia, Yanek a été déplacé de plus en plus loin, laissant les terres qu’il connaissait être transportées de camp en camp dans des wagons à bestiaux dans des conditions sordides. Il se rendit à Birkenau, échappant de justesse au meurtre dans les chambres à gaz et les crématoires, puis à Auschwitz, où il fut de nouveau contraint de travailler et où il se fit un ami qui fut bientôt assassiné sous ses yeux.

Après cela, alors que la guerre se rapprochait de plus en plus de Yanek et que les Allemands semblaient de plus en plus sur la défensive, il fut contraint de se lancer dans une marche de la mort vers des camps plus proches de l’intérieur de l’Allemagne, d’abord vers le camp de Sachsenhausen à l’extérieur de Berlin, puis vers Bergen-Belsen. au nord-ouest. À Bergen-Belsen, Yanek et les autres ont eu droit à une semaine de répit afin de reprendre des forces, mais après cela, la brutalité n’a fait qu’augmenter lorsque Yanek a été battu personnellement par un garde kapo particulièrement méchant. Il fit tout ce qu’il put pour être à nouveau muté et fut transféré à Buchenwald avec les meilleurs ouvriers du groupe, puis au camp de Gross-Rosen, toujours en train tandis que les bombes larguées par les alliés tombaient tout autour de leur wagon mais semblaient les manquer. À Gross-Rosen, il fut traité particulièrement brutalement et les prisonniers du camp furent finalement contraints de marcher à nouveau vers l’intérieur de l’Allemagne, cette fois vers le camp de Dachau, à l’extérieur de Munich. C’est ici que Yanek fut finalement libéré par l’armée américaine après une longue nuit de bombardements qui l’avait heureusement épargné. Enfin libre, il a retrouvé sa seule famille encore vivante : un cousin nommé Youzek et sa femme. Yanek a finalement émigré aux États-Unis, où il a commencé une nouvelle vie avec les souvenirs de tout ce qu’il avait enduré et de tous ceux qu’il avait perdu, restant avec lui pour toujours.



Source link -2